Pour faire connaissance d'un gentil grand et beau garçon, selon les termes de la bénévole amie, que je dois escorter lundi, ai abandonné le charroi de linge et m'en suis allée à travers les petites beautés de la ville
ai attendu un moment dans la miraculeuse salle de classe (rien à voir avec ce que nous avons connu pendant près de trois ans)... l'ai cherché dans les salles des jeunes où l'ambiance était rigolarde et à mille lieux d'un désir de soutien scolaire... il était sorti avec deux anciens
suis partie, munie du dossier (très étique) et de son numéro de téléphone, et puis de coup de téléphone en coup de téléphone, l'ai vu arriver place Pie, accompagné du premier de mes petits-fils, qui a troqué son style dandy très déchiré pour une tenue de sage chef de chantier, gardant tout de même cette coiffure qui le transforme en ananas... connaissance faite avec le jeune B (vais être très fière de sortir en sa compagnie), et en rentrant trouvé une grande enveloppe, monté vite (enfin presque) mon échelle-escalier parce que je devinais ce qu'elle contenais
et j'en ai extrait le troisième numéro de la revue manuscrite « la main de sable », initiative de Laurent Margantin, https://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article4220
dont j'extrait un des dessins de Sergio Schmidt Iglesias
une des feuilles du « Mémorial de Sable minute » de Lucien Suel illustré par Jean-Pierre Thomas
et les quatre premiers vers des « Onze décasyllabes du 31 octobre 2020 » d'Alain Lance
« Nous devins traverser une époque cruelle
Songeant aux amis, résistant à la frousse
Je marche vers novembre en longeant les orties
Sans porter de masque devant les vignes rousses... »
et puis me suis acharnée à compresser trois livres en cinq lignes ou moins chacun pour l'ajouter à ma contribution (à faire pendant sept jours) à l'atelier de François Bon enrageant contre l'indiscipline de plus en plus prononcée de mes doigts.
6 commentaires:
Ce cher Schmidt Iglesias... (description amusante de vos élèves, l'ananas élevé au rang de coiffure !)... ;-)
et sous l'ananas il y une bouille joyeusement gouailleuse
Charmants portraits, douceurs des regards, la salle de classe embellie.
qui n'est plus un capharnaüm avec linge qui sèche, passages, livres ouverts et chaises et tables en pagaille
On admire la belle salle de classe et garde les doigts croisés pour la suite, avec ces gamins à bonnes têtes
là pensent plus aux vacances et au ciel bleu ! ou sont en stage
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