contrepoint à Vouland

Ce lundi après-midi m'en suis allée poster à petite sœur le livre que ma mère, avant de déchanter avec les merveilles plus abouties à venir, avait établi pour la première moi, sur un cadre délicieusement suranné, dont elle veut faire je ne sais quoi... mais la poste était fermée, suis revenue avec mon paquet... marchant dans la printemps avec mon manteau de demi-saison (c'est le moment de l'année où les vieux se signalent encore davantage par leur vêture prudente) et masque sur le nez pour cacher ma gueule, quelques grimaces et des sourires...

Et puisque j'étais arrivée à mettre en ligne le matin, sans texte, des photos plus ou moins bonnes de ma visite à Vouland dimanche, elles viennent ici...

photos montrant quelques détails du musée avec, souvent, les incursions d'éléments étrangers, filets emmaillotants ou posés en voilettes, fleurs séchées, animaux naturalisés et humbles minuscules céramiques, répondant à ce programme

"Faut-il éradiquer l’ornement", comme le professaient certains modernes ? 

Des élèves de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes installent leurs créations nées d’un projet au musée autour de la question de l’ornement parmi les collections d’Arts décoratifs des 17e et 18e siècles. 

A partir de réflexions sur les notions de décor, de parure et d’ornement, ils instaurent des jeux étonnants autour des objets, des formes, des motifs, des langages, des techniques, des matières, et plus largement de ce que le musée et son jardin leur ont inspiré.