Matin lavage cheveux,
activités dans l'antre
en s'appliquant, à l'abri
des volets bleus entrouverts
sur le début de chaleur
gagnant peu à peu la cour.
En début d'après-midi
croire le vent endormi,
grimper sur une chaise
récupérer vieux chapeau.
Prendre canne sac carnets,
m'en aller dans la ville
dans la chaleur adoucie
avec foucades de vent
pour que passants gentils
me ramènent mon chapeau,
poser main et appareil
au dessus de ma tête
pour avancer ensuite.
Dans le calme de la cour
apprendre à deux le futur
et les formes du passé
–- pas encore le simple –
et les mots marquant le temps
pour bricoler des phrases.
S'en venait lassitude
ainsi qu'une réunion.
Reprendre canne et chapeau
et m'en revenir tout doux.
Ici on traverse rues
d'une terrasse à l'autre
simplement pour le soleil.
10 commentaires:
Oui, le passé n'est pas si simple même si le présent est composé...
Les photos aident à franchir les passerelles qui les relient. :-)
jolie formule Dominique - merci pour le sourire
Belle envolée ...des mots et du joli chapeau
J'aime ces déambulations ;-)
petit clin d'oeil ICI
Arlette l'envolée c'est un peu trop pour les mots
mirlitons (sourire) et le papiau comme on disait da s a famille l'est pas bien beau (quoique)
merci Maria
Le vent et le soleil mènent la vie dure au chapeau pourtant indispensable par cette chaleur..
à vrai dire il est rare que je m'y risque because vent... dois avoir un trop gros crâne pour bien enfoncer (sourire)
S'appuyer sur le passé pour offrir un futur à ces jeunes gens, c'est pas mal --<<--<@
rie Claudine, merci
(ceci dit nous n'offrons rien, mais Rosmeeta facilite... pourvu que ça dure)
Enregistrer un commentaire