commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, août 26, 2022

Libérés


dans le matin neuf

la chaleur qui s'éveillait

la courte montée

vers quelques exercices

de l'amie clavicule

Sortir, faire quelques pas pour pénétrer sur la place de l'horloge, se souvenir de la date, comprendre la raison des tout petits fanions bleus, blancs ou rouges qui dansent sur elle depuis une semaine,


et pourquoi chez Michel Benoit le billet de ce jour http://avignon.hautetfort.com/archive/2022/07/26/mariano-6393790.html était consacré à une photo d'un groupe de résistants replaçant, le 25 août 1944, le buste de Marianne dans sa niche du péristyle de l'Hôtel de ville.


En souvenir de ce jour la place présentait un joyeux mélange d'époques où pour ce qui avait précédé et provoqué cette joie au milieu de laquelle une vache placide mettait une petite touche d'éternité (sa présence sur la place étant finalement aussi incongrue quelle que soit l'époque). Pour ce qui avait en partie participé à la liesse de cette libération, voir le mauvais souvenir du 27 mai 1944, des bombardements qui suivirent et de la destruction du viaduc par les occupants, avant l'entrée à 8 heures du matin ou à peu près le 26 août d'e la première jeep américaine dans la ville que les allemands avaient quittée https://www.avignonlacitemariale.com/avignon-1944 ).


12 commentaires:

arlette a dit…

Un peu partout des souvenirs se manifestent et remontent à la surface ...avec tous les courages et les morts

Dominique Hasselmann a dit…

Oui, libération... On rêve maintenant d'une liesse aussi populaire... :-)

Brigetoun a dit…

Arlette, souvenir aussi de ce qui a suivi (http://avignon.hautetfort.com/archive/2022/08/26/cuerb-fio-6351182.html)

Brigetoun a dit…

Dominique, euh je ne sais s'il faut souhaiter ce qui l'a provoqué (ou plutôt les années qui ont précédé cette liesse libérée)

Claudine a dit…

Rêve éveillé: oui, après la guerre on dansera sur le pont

Brigetoun a dit…

globalement c'était out de même une sacrée bonne chose (rire)... bon mais il y a toujours les luttes locales, l'homme étant homme

mémoire du silence a dit…

L'importance de la mémoire qu'il faut garder présente pour ne pas oublier et ne pas dériver.... comme l'a écrit ce cher poète :"quelle connerie la guerre"

merci pour cela.

Brigetoun a dit…

je n'avais pas Maria le moindre mérite à cela, ils étaient sur mon chemin (sourire) et oui me suis souvenir de ce dont je ne pouvais me souvenir personnellement (d'autant que j'étais très jeune et déjà libérée et passée de Corse en Algérie)

Claudine Chapuis a dit…

Ces commémorations me sont devenues sensibles, Brigitte, depuis la disparition de mon père, très jeune résistant qui sortit du maquis le jour de la Libération de Paimpol, le 17 août 44. Il était peu disert sur cette période mais je me sens un peu héritière des ces histoires de vies brisées qu'il évoquait quand je passe sur les lieux où il a dû identifier les corps de cinq camarades (dont celui de son meilleur ami), massacrés sur le bord d'une route. Ou de huit maquisards déchiquetés dans l' explosion d'un monte-charge miné à l'entrée de Paimpol. Il disait: on a aidé un curé à ramasser les morceaux à la cuiller. Il avait à peine dix-huit ans... Et je ne sais que faire de ça, de cette dimension sensible éloignée de l'Histoire, la grande. Mais je me souviens qu'il disait aussi: On nous appelait terroristes mais à compter de ce jour-là on nous a appelés patriotes. Alors je pense à cet étrange réappropriation du mot patriote pas ceux du parti fondé par un ancien Waffen SS...
Claudine (Chapuis)

Brigetoun a dit…

la grande histoire est faite par eux et toutes leurs histoires (quant à ceux qui... préfère pas en parler)

Arlette A a dit…

Oui beau et si vrai Brigitte Claudine

Brigetoun a dit…

surtout Claudine (sourire)