Après-midi d'automne et Rosmerta

 

sous un ciel perdu

et dans un semblant de froid

cueillant automne

saluant une enseigne

m'en suis allée par les rues

vers Rosmerta pour une permanence sans histoire qu'en fait je n'ai pas faite | on n'avait pas besoin de moi | mais où j'ai rencontré un grand tout jeune guinéen arrivé jusqu'à nous aujourd'hui (et qui doit partir demain, mais il semble qu'une solution d'hébergement se profile si j'ai bien compris) encore replié sur lui même malgré l'accueil qu'il avait reçu et dont les murmures qui étaient tout ce qu'il pouvait extraire de lui exprimaient finalement un désir d'apprendre... prétendait ne rien savoir.. mais ma foi avons picoré un livre d'exercices et il en savait beaucoup plus qu'il ne le croyait... un peu plus d'une heure et demi de lecture,

avec au bout de quarante minutes repli dans la salle de classe parce qu'une table était libre et qu'il faisait froid, écriture un peu, piapia sur sa forêt très lacunaire, s'ouvrant de plus en plus jusqu'à ce que je sente sa fatigue... alors ma foi m'en suis allée, saluant des connus dont un petit fils de passage et lui souhaitant le mieux faute de pouvoir être plus explicite. J'espère tant qu'il trouvera point de chute et scolarisation... ce dont s'occupe comme peut R, chargée d'une masse de responsabilités | comme de lui annoncer avant mon arrivée qu'on ne pouvait le garder, trop d'arrivées en ce moment | plus engagée, responsable, au courant et douée que moi.

Rentrer dans le soir qui s'en venait.... ramasser les plus gros cailloux que les travaux avaient envoyés sur ou près de l'évacuation de ma cour-terrasse pour éviter une catastrophe en cas de pluie...