commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, octobre 15, 2022

Ordinaire rehaussé par deux petits livres et un concert


Sous ciel jaspé ou blanc, dans un air qui devient peut à peu réellement automnal, une marche plus longue que prévue en quête de minuscules compresses stoppant le sang à interpose entre peau et la belle compresse blanche (ma guérison s'avère relative) et de timbres maintenant que les deux bureaux de tabac/presse où j'ai mes habitudes sont fermés (l'un depuis plusieurs mois à cause d'un décès, l'autre depuis deux jours pour travaux) et parce que les trois autres vers lesquels m'en suis allée ne vendant pas de timbre (par contre ai pu avoir avec retard le Canard)...en ai trouvé des beaux à la poste et m'en suis revenu un peu après midi

trouvant avec une surprise ravie deux élégants, magnifiques (pas encore savourés, ce sera pour cette nuit ou demain mais je suppute avec une confiance fondée que l'écriture est à la hauteur) leporellos de l'ami (atelier-musée de l'imprimerie) :

« les ferrailles de Pierre Bergounioux » la face illustrée par les œuvres en haut sur la première image, le verso (en bas sur la seconde) donnant son texte L'ethnographe André Varagnac distinguait trois stades de l'histoire humaine, définis, chacun, par celui des trois règnes qu'il avait exploité...

« les écritures de Jean-Claude Bourdais » avec des textes de Pierre Bergounioux, de Jean-Claude Bourdais et d'Armand Dupuis Lorsqu'il me propose d'écrire sur cette série de peintures, Jean-Claude Bourdais me laissera avec cette question vertigineuse : « Peindre n'est pas écrire, écrire n'est pas peindre, alors c'est quoi ce que je fais ?... figurent sur la première photo, certaines des peintures en partie haute de la seconde.

Puis ai repris ma tentative de réponse au #6 de l'atelier du tiers.livre sans y arriver (deux petits textes sur les 5 projetés, relus avec grimaces, rapetassés mes yeux insatisfaits de ce qu'ils voyaient par delà mes mains, ajouté le 3 ou le 4 à revoir,...) comme demain n'aurai guère le temps je me demande si vais m'entêter.


avant de mettre une robe d'été dadame, un trois-quart léger qui va reprendre son rôle de couverte pour toutes occasions pendant un mois, tenue quasi correcte n'étaient mes vieilles tennis bon marché qui sont seules chaussures que mes pieds tolèrent encore et de m'en aller écouter

depuis le premier balcon (pour ce concert italien les places sont à prix unique) I solisti dell'Accademia di Modena avec Francesca Pivetta au piano, Aida Pascu, Flammetta Tofoni, soprani et Carlo Eugenio Raffaelli, ténor, dans un programme réunissant Verdi (joie) et Puccini (désir moindre mais existant)

Sur le programme : Grâce à sa tradition musicale et à l'attrait suscité par les grands noms de l'opéra, Modène a toujours été une destination privilégiée pour les chanteurs lyriques qui veulent perfectionner leur technique vocale et leur jeu de scène. Nombreux parmi les élèves de Mirella Freni et Raina Kabaivanska sont aujourd’hui des chanteurs confirmés que nous pouvons entendre sur les scènes lyriques les plus importantes du monde. C'est dans ce contexte qu'est né le projet « Modena città del BelCanto », après une première expérience pilote réalisée en 2004 avec le cours de perfectionnement en chant lyrique dispensé par Luciano Pavarotti, Mirella Freni, Raina Kabaivanska et Leone Magiera.



Finalement très agréable soirée, encore améliorée par le voisinage d'un couple que je rencontre régulièrement et avec lequel, étant assis à côté les uns de l'autre, nous avons dépassé le stade des sourires pour une agréable conversation (un accord global en outre sur ce que nous entendions avec juste ce qu'il fallait de nuances)

Première partie avec des Romanze pour voix et piano forte de Verdi, dont j'ignorais l'existence

trois par le ténor que j'ai d'autant plus aimé qu'il a plutôt une voix de baryton (vraiment très bon)

les trois suivants, datés également de 1838 par Aida Pascu, grande, assez sculpturale, en robe bleu sombre discrètement pailleté dont j'ai aimé la voix ronde douce et musicale (mon amie d'un soir la trouvait un peu monocorde... notre léger désaccord)

et les trois derniers, datés de 1845, par Flammetta Tofoni (un joli nom qui me faisait penser à Goldoni, plus petite, assez gracieuse que, contrairement à mon amie d'un soir, l'homme restant neutre, j'ai un peu moins apprécié (lui reprochant in petto des aigus un peu trio aigus et des effets un peu exagérés mais lui reconnaissant un joli timbre de caramel quand elle descendait vers le mezzo)

Après un petit entracte c'était le tour de Goldoni

Avec Madame Butterfly : un duo d'Aida Pascu et Carlo Eugeniio Raffaelli, le solo célèbre Un bel di vedremo que pour une fois Aida Pascu m'a fait aimer et un Addio finito asil magistralement enlevé par le ténor.

Le moment de la pianiste : un intermezzo tiré de Manon

Pour finir la Bohème, un solo du ténor, un solo de Fiammetta Tofoni et un duo.


Des saluts... et un retour dans l'air encore tendre.


8 commentaires:

mémoire du silence a dit…

OH ! Sublimes petits livres, j'aime ces accordéons.

Brigetoun a dit…

Maria, et beaux auteurs

Dominique Hasselmann a dit…

Ah oui, Jean-Claude Bourdais... agréable d'avoir ainsi de ses nouvelles et de ses œuvres pliables (éloge de la sobriété !)... ;-)

Brigetoun a dit…

pas seul... mais c'est lui l'expéditeur (il est sur Facebook actuellement)

Arlette A a dit…

Terminer par des envolées lyriques les premiers réveils "accordéon (désolée) plaisanter souvent pour ne pas ..
S'arrêter aux désagréments

Brigetoun a dit…

aujourd'hui journée assez chargé (et re-saignement un peu de ma jambe) vais tenter d'alléger et je go - vrai plaisir hier soir

Claudine a dit…

La belle musique, c'est vraiment le bonheur ! Et certains concerts font durer ce bonheur un peu plus longtemps que la soirée <3

Brigetoun a dit…

oui Claudine... là pars théâtre, pas certaine que le plaisir soit même quoique j'aime la pièce