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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, octobre 16, 2022

Un samedi doux , avec Rosmerta avant Ibsen, compte-rendu rapide


Départ à 13 heures après pansage, pas de ménage sauf strict nécessaire, déjeuner rapide, dans un air d'une douceur qui ne méritait pas mn petit blouson, longeant les attablés,



pour passer aux Halles avant la fermeture pour prendre livraison d'une tarte aux pommes (la même mais en version XXL) qui était ma contribution à la réunion suivied'une petite fête et d'un dîner cocoté par les habitants de Rosmerta (non recommandé pour carcasse mienne).



Piapiater avec les chercheurs venus conclure une année de contributions ponctuelles à la philosophie de Rosmerta et sa mise en pratique, en attendant 14 heures 30 et l'arrivée de ceux et celles habitants, anciens habitants et bénévoles qui souhaitaient y assister.

Un peu plus de trois heures de « jeux » dirigés pour faire sortir du sens (toujours du mal à supporter mais c'est personnel et ça ne m'empêche pas de participer) et e petites improvisions théâtrales avec dépassement pour deux des immenses timides de leurs freins (un formidable acteur de comedia del arte africain que je regardais avec des yeux ronds) quelques minutes avec m-le plus vieux de mes petits fils dont la transformation en homme me ravit.



et puis parce que vraiment je sentais que je n'allais pas tarder à devenir loque, départ cahin caha pour une demi heure de repos avant de me changer,




pour partir vers le Théâtre du Chêne noir assister, en m'efforçant d'effacer le souvenir très beau mais passablement vague représentation ancienne en mon époque parisienne, à « Hedda Gabler » d'Ibsen dans une mise en scène d'Edith Garrraud.




(photo copiée sur le site du théâtre) https://www.chenenoir.fr/event/hedda-gabler-2/

sur le programme

Toutes les héroïnes des pièces écrites par Ibsen dans la dernière partie de sa vie aspirent à la liberté, mais comment l’acquérir et à quel prix ? Comment réagir face au gouffre d’une vie qui tout à coup s’ouvre devant-elle ? Que veut l’imprévisible Hedda Gabler ? Est-elle victime ou coupable ?

De toutes ces femmes, Hedda Gabler m’a semblé la plus fascinante, universelle et intemporelle, car son exigence, sa rébellion, son désespoir devant les entraves que représentent la nécessité de se marier, même sans amour, d’enfanter sans désir de maternité, de briller socialement sans argent, ne lui laissent qu’une issue possible : la mort, qui donne à la pièce sa dimension tragique. Hedda Gabler est une analyse profondément moderne de la place de la femme dans la société, qui va très au-delà de la description réaliste des drames bourgeois du XIXème siècle.

Edith Garraud

un peu gênée, ne sais si c'était à cause de moi, par le rythme un peu lent qui émoussait cette histoire assez horrible (surtout pour les autres) et faisait ressortir ce qu'il y avait d'égoïsme et de pauvreté dans les aspirations de l'héroïne (fort bien jouée par Muriel Adam) en faisant une sœur nordique et un peu schématique (une pièce creuse moins qu'un roman) d'une normande nommée Emma Bovary... me souvenais d'une plus grande force dans le personnage même si ses actes ne débouchent que sur une tragédie minable. (ça doit être moi)





6 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Heda Gabler, un personnage marquant...
Mais au fait, le nom "Rosmerta", ça vient d'où ? :-)

Brigetoun a dit…

déesse de la religion celtique gauloise représentant fertilité et abondance. et par ricochet de la générosité et l'accueil

mémoire du silence a dit…

Tout cela me semble parfait pour une "petite vieille" qui a du mal à avancer (sourire, comme vous dites) ... "générosité et l'accueil" deux mots qui devraient exister au quotidien sans perdre de leur valeur...

Brigetoun a dit…

mais petite vieille a rencontré beaucoup de sourires

Claudine a dit…

Ouf, j'espère que le dimanche aura permis de se reposer du samedi !

Brigetoun a dit…

dimanche traitement Vivaldi