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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, décembre 06, 2022

Blanc, vitrine, carnet, bleu

 


Matin, sortir sous ce ciel qui semblait éternellement absent, dans ce froid qui couvrait la vitre de ma chambre de buée et le miroir de la salle d'eau après ma douche brulante, qui éloignait la tour de l'Horloge derrière le fronton de l'Ancienne Comédie... et m'en aller me faire tester en prenant photo de ce que pouvais, c'est à dire des vitrines, y compris celle d'une boutique ouverte et chauffée que la buée transformait en paysage de conte, et regagner l'antre en faisant un petit tour.


Me baser sur ces photos (y compris celle de la vitrine gelée) pour ma contribution au carnets du tiers.livre qui ce lundi portait sur le net et le flou... et du coup pour continuer selon ma nouvelle habitude, je reprends ici, même si elle ne présent pas grand intérêt... ce qui comptait c'était l'écrire, celle du 14 novembre « les noms c'est du propre », avec des noms tirés de nos lectures, écoutes et des rues empruntées et en rapport avec elles (ai pris une lecture, une émission, deux rues les autres ayant noms plus jolis que ceux d'anciens grand ou moins grands-hommes, d'architectes, propriétaires des hôtels côtoyés etc …)


François Villon Denis Lavant Wodehouse François-Marie Arouet dit Voltaire Paul Eluard Antoine Baile Folco de Baroncelli Joseph Vernet Pierre-Simon Bouchet Fedinand Delamonce Jean-Ange Brun André-Louis de Brancas Victor Hugo Esprit Calvet Pierre d'Ailly Jacques-Ignace de Villeneuve Jean-Baptiste Franque Esprit Requien Michel de Montaigne Jeanne de Flandreyzy Favart Jean Vilar Jean-Baptiste Poquelin dit Molière Jean Racine François Vincent Catherine Pierron Guillaume Brune


un gros et bon déjeuner (je m'applique à me garnir d'un embonpoint digne de l'hiver) et la sortie dans le plaisir que je n'osais plus espérer d'un bleu lumineux et des passants à contre-jour aux mèches brillantes comme des petites flammes... résultat du test : néant – d'ailleurs l'amie « covidée » rencontrée à une réunion vendredi m'a appelée cet après midi pour me dire que ses premiers symptômes dataient de samedi) un petit coucou au fleuve et une courte sieste malgré le bruit des perceuses dans le mur mitoyen.



6 commentaires:

mémoire du silence a dit…

Un test négatif : une bonne nouvelle

Et puis un ciel si bleu si bleu
Et puis j'aime cette suite de noms
Et puis l'or sur le bleu si beau

Et puis une petite sieste c'est bon

Godart a dit…

Ces vitrines font peur par leur luxe affiché, notamment la chemise 👔. Préférence aux vieilles pierres et au ciel bleu provençal.

Brigetoun a dit…

oh meci Maria

Brigetoun a dit…

Godart elles font peur à mon désir/besoin de vetements neufs... et je retourne à mes reliquats des hivers passés (suis dans le tri et le repassage là)

Dominique Hasselmann a dit…

Ce Baroncelli est-il un ancêtre de l'ancien critique de cinéma Jacques de Baroncelli, du journal "Le Monde" (quand il n'existait qu'en papier comme tous ses confrères des années passées) ?

Sinon, les noms, oui, on en mettrait des listes entières, mais l'animateur de "l'atelier" les lit-ils tous ? ;-)

Brigetoun a dit…

Je ne sais pas
a) si le critique était de la famille Baroncelli (avais laissé tomber la particule en ce cas)
b) si François Bon et d'ailleurs les participants ont lu tous les noms (moi non)