matin humide
retour sur nos rue du bleu
nuages flottants
pour mon charroi de linge
dans la tendresse de l'air
J'ai terminé vaille que vaille mon dernier petit texte pour les carnets du tiers.livre, en ai lu quelques autres, ai gardé la plupart pour les prochains jours... et reprend ici ma contribution du 3 décembre (#24 salle d'attente)
La lumière franche qui semble légèrement dorée comme un souvenir du soleil, le calme, les voix qui murmurent presque et la douce surprise de la chaleur qui accueille et caresse. La nuit froide et humide restée derrière la porte vitrée. Quatre tables studieuses, quelques chaises en vadrouille et une table aux piètements métalliques et plateau blanc où poser sac, manteau et fesses. Le mur blanc en face et un grand tableau noir aux lettres mal effacées. Une pause avant réunion.
6 commentaires:
Avec le risque d'oublier le sac ou le manteau mais pas les fesses.
Godart grand merci pour votre passage et pour ce rire
Belle contribution.
"un grand tableau noir aux lettres mal effacées"
souvent ainsi les tableaux ... il n'y avait qu'à l'école où ils étaient parfaitement brossés par des élèves consciencieux ;-) :-)
Maria et là c'était par une bénévole, institutrice dans le civil (sourire)
(me rappelle d'un coup un son chéri, celui de la règle en bois sur le carton si particulier (pelliculé ?) des grandes cartes, j'adorais ce son, j'aurais pu me faire des tartines de ce son, mais je ne le retrouve nulle part au présent) (il est peut-être dans ces banques de données sonores, je ne sais plus où j'ai vu ce site qui recense les sons oubliés ou disparus) (comme le cadran du téléphone) (à cadran) (Réverbères !) (Rémouleur ! etc :-)))
Christine je pense que les institutrices et pire les instituteurs ne doivent plus avoir droit à la longue règle en bois qui pouvait servir aussi à caresser crâne d'un élève inattentif
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