En milieu d'après-midi comme naissait en moi un début d'énervement parce que j'étais trop sereine et que ça ne faisait pas après-midi de Noël, sauf quand on cède à l'état végétatif, comme mes jeunes voisins qui m'avaient emprunté samedi matin deux de mes trois chaises discutaient entre eux et ne mouvraient pas (un peu ennuyée par la véhémence de leur ton, sans raison semble-t-il), m'en suis allée dans la ville qui s'était voilée depuis midi, croisant des adultes las ou désoeuvrés et quelques enfants vifs,
et me suis souvenue que je n'avais jamais eu la curiosité d'aller voir les santons de Notre Dame des Doms et j'ai grimpé la rampe jusqu'à eux...
très beaux (mais j'ai pour ne pas changer loupé mes photos sauf trois dont les jolis visages, un peu flous tout de même, de deux jeunes femmes)
salut aux tribunes, aux chapelles, à la tombe dite de Benoit XII, le pape du Palais vieux (il me semble avoir lu quelque part que c'est à tort) et Marie-Madeleine,
et pour marcher mon soûl, ou presque, ai continué jusqu'à Saint Symphorien, qui était fermé, et m'en suis revenue, croisant deux rosmertiens et récupérant mes chaises en arrivant...
Intéressant non ? Et pour continuer avec ma mauvais habitude je recopie ma contribution au carnet du tiers livre du 7 décembre (#28 / ruminé, rabâché, ressassé)
L'écrire cette pensée qui sous-tend mes jours chaque fois que je ne distrais pas mon esprit, dans un élan ou sans le vouloir, avec une admiration, l'image de quelqu'un, un sourire devant aimés, amis et créateurs ou une stupéfaction et un refus face à ce que nous faisons quand ne sommes plus humains, chaque fois qu'un geste, une action me ramène à cette question : « jusqu'à quand le pourrais-je ? », carnet mon ami ça ne se dit, ne se pense ni ne s'écrit... le ciel est bleu.
4 commentaires:
elles ne sont pas si mal (les photos) (le flou est réussi) (mes compliments aux voisins) PdB
il en manque huit qui étaient TRES floues... (et je crois que compte tenu de mon programme maison vais me re-servir de très très floues de vendredi pour Paumée demain)
les voisins ont été adorables ensuite
Les santons de Provence ont une grâce très émouvante, Brigitte. Merci du partage.Quelques créateurs se sont mis à en faire en Bretagne autour de thèmes régionaux. Celà donne des petits sujets sympathiques et attendrissants. Malgré ma partialité de bretonne, je m'incline: rien à voir-:) Bonne journée.
Claudine C
Claudine et ces santons là, en cire, antérieurs aux classiques provençaux en terre cuite nous viennent des italiens !
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