J'ai ouvert les volets bleus sur le premier jour de l'année et un rectangle de ciel bleu lumineux, mais au fil des heures des fumées blanches sont venues, se sont jointes et n'y avait plus que des transparences légèrement bleuté dans le gris aussi doux que l'air et calme que les bords du fleuve lorsque suis allée marcher presque assez vers trois heures et demie.
et par ma foi suis désolée, en dehors de quelques échanges avec proches qui n'ont intérêt que pour moi, n'ai rien d'autre à dire... sauf recopier, selon mon habitude (pour quelques jours encore) ma contribution du 11 décembre aux carnets du tiers.livre (#32 / les morts sont parmi nous)
La lumière filtrée par un pin tombe sur sa chemise blanche à manches courtes et tout le reste entre dans l'ombre avec sa discrétion habituelle qui l'impose à mon attention mais tout de même cette caresse de soleil sur le menton, le crâne rond un peu dégarni et l'extrémité des poils touffus de ces épais sourcils protégeant les yeux invisibles penchés sur les lunettes qu'il essuie comme pour se concentrer sur la voix auquel il ne répond plus que par le souvenir d'une tendresse.
8 commentaires:
Petit bateau deviendra grand (et encore tous mes vœux pour 2023)...
;-)
en réponse à votre grande péniche hollandaise... bonne année à vous
Rétroactivement et par avance, merci pour les ciels généralement bleus sous lesquels vous nous emmenez dans vos parcours sensibles de culture et d'écriture. Meilleurs voeux à vous pour cette année!
Claudine C
Une belle promenade dont tu nous fais profiter. Bonne année chère Brigetoun.
"Le souvenir d'une tendresse."..cette dernière phrase de ton texte me touche
Claudine il reviendra le ciel bleu...
merci Tanette et bonne journée à toi
merci Arlette (un vrai souvenir qui reste et restera tendre)
J'aime la quiétude de la photo 9
Maria en fait tout était TRES quiet
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