En sortant avec un retard calculé pour tenir compte du retard traditionnel du départ du cortège, surprise de la petite foule de retardataires (le parking de l'ile Piot ,ne suffisait pas et ils avaient du mal à se débarrasser de leurs voitures comme me l'a expliqué une gentille quinqua ou un peu plus qui admirait la vitesse pourtant fort problématique de la petite vieille.. même âge que sa mère qu'elle avait privée de manif) et la rue Joseph Vernet, mon désert habituel à cette heure le matin, y gagnait un peu de vie excitée.
Nuages chassés
par un petit vent gelé
lumière glacée
si vive qu'elle tuait
les tons des murs et du ciel
Satisfaite par cette presque affluence (je suis trop petite pour que puissiez en juger et incapable maintenant de monter sur les plots) et en petite forme j'ai hésité à renoncer à y ajouter une présence et rentrer tranquillement, mais finalement les ai accompagnés, masque sur le nez contre froid et mains gelées, remontant, redescendant le cortège jusqu'à l'entrée de la place de l'horloge où les ai quitté pour acheter le Canard ainsi que du Doliprane et regagner l'antre.
7 commentaires:
rendez-vous au 31 (faisait un peu froid quand même hein)
Les pieds et les mains gelés mais le coeur chaud de se sentir solidaires pendant un instant: parenthèse dans un océan de solitudes...
Claudine C
merci Claudine et merci anonyme
oui se tenir chaud par les sourires et le sentiment de force du refus (mais n'avoir aucune illusion malheureusement et ne rien pouvoir rien y faire et enrager etc...)
Bravo ... Admirative du coeur
une évidence - et puis ça me permet d'user mes masques (sourire, les réserve à l'extérieur actuellement)
manifs impressionnantes partout, mais le Chef restera, comme un Juppé en son temps, "droit(e) dans ses bottes".
Il n'aura plus qu'à s'acheter un uniforme (militaire, de préférence) pour plaire à Madame. ;-)
je crains fort qu'il gagne et c'est révoltant...
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