commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, février 12, 2023

avec ou sans espoir

 

Temps de lumière bleue... petite vieille a vaqué matin, a déjeuné tôt pour s'en aller à l'heure de la empérature adoucie (relativement) vers 13 heures 30 vers le haut de l'axe Jean Jaurès – République – place de l'horloge – place du Palais pour ajouter une unité à la manifestation pour défendre les retraites, parce que faire des économies sur les plus faibles dans un pays riche (même si l'Etat organise son manque de moyens) et, entre autres choses demander aux « seniors » qui sont pour une forte proportion d'entre eux au chomage avant 60 ans de travailler jusqu'à 64 ans c'est à dire d'augmenter encore le nombre des chomeurs de longue durée ou en fin de droits, me semble légèrement...


Ai pris trop de photos et vous les inflige... une bonne partie du cortège n'était pas arrivée sur la place quand suis partie parce que mes jambes avaient tenue mais que la fatigue pointait qui m'est tombée dessus pendant que triais les images. Alors pour en rester au thème du jour, je me borne (en fait c'est trop long comme les pauvrettes images sont trop nombruses) à recopier une partie de la prise de parole d'Eric Coquerel Président de la Commisson des Finances (LFI) lors de la première séance à l'Assemblée du 6 février dernier.

« … Telle est la vraie raison de votre réforme : faire peser sur les retraites la réduction du déficit financier de l’État, et obéir ainsi aux injonctions de Bruxelles et aux recommandations du Fonds monétaire international (FMI). (Applaudissements sur quelques bancs du groupe LFI-NUPES.)

Je comprends que vous soyez passés à une autre justification : il est compliqué de justifier que l’on fait peser sur un mécanisme de solidarité intergénérationnelle entre les travailleurs des déficits qui lui sont étrangers. Vous avez donc ressorti une autre raison, plus classique, pour justifier votre réforme : Gabriel Attal affirme que chaque euro issu de la réforme des retraites sera consacré aux retraites. Il s’agirait donc de sauver le régime par répartition. Examinons ce prétexte. Là encore, je convoque l’audition du président du COR : les dépenses de retraite ne dérapent pas, explique-t-il, elles vont même baisser, à plus ou moins long terme selon les scénarios ; si les déficits se creusent, c’est une question de ressources. Je le reformule autrement : si en 2030, le déficit que vous anticipez sera de 12 milliards d’euros, ce ne sera pas parce que les retraites coûteront proportionnellement plus cher ; la question est plutôt la suivante : quelles ressources entendons-nous mobiliser collectivement pour garantir cette conquête sociale ? Quand Bruno Le Maire, en expliquant qu’il y a des marges de négociation au Parlement, dit fixer comme seule limite « l’équilibre financier en 2030 du régime de retraite par répartition », je lui réponds : chiche ! Si c’est sa seule limite, nous avons bien d’autres solutions que de baisser encore les dépenses consacrées aux retraites en réduisant la durée de celles-ci. Nos solutions consistent à mobiliser davantage de ressources en rebasculant une part de la valeur ajoutée du capital – plus particulièrement du capital financiarisé – vers les revenus du travail, même si cela vous donne de l’urticaire, messieurs les ministres. (Applaudissements sur les bancs des groupes LFI-NUPES, SOC et GDR-NUPES.) Cela revient à accroître le volume des cotisations. Il y a deux pistes pour cela......

À votre logique de régression sociale et productiviste, nous opposons à la fois le droit à un travail pour tous, et le droit de s’en émanciper durant une part grandissante de la vie, comme l’autorisent le progrès technique, l’augmentation de la productivité et l’accroissement des richesses produites. (Applaudissements sur les bancs du groupe LFI-NUPES.) Cessez de culpabiliser la très grande majorité de travailleuses et de travailleurs qui, tout en considérant leur travail le plus sérieusement, le plus dignement et le plus utilement possible, ont le droit d’aimer le moment de leur journée où leur labeur s’arrête (Mêmes mouvements) , le moment de l’année où ils partent en congés payés, le moment de leur vie à partir duquel ils peuvent espérer profiter de quelques années en bonne santé pour se consacrer pleinement à d’autres activités humaines... »

4 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Ce gouvernement et le Chef de l'État sont sourds à la colère populaire, et Le Maire ne sait pas ce que cela veut dire "super-profits"...

Il est temps qu'ils battent en retraite (on se croirait avant 1936) et nous lâchent enfin les baskets. :-)

Brigetoun a dit…

ils ne battront pas en retraite... sauf paralysie

notre poulet Macron élevé au grain du libéralisme ne ous a pas été donné pour ça.

Anonyme a dit…

Dans un contexte où le travail est de plus en plus précaire, les carrières continues de plus en plus rares, les conséquences désastreuses de ce projet sont objectivement démontrées. Pour les femmes, pour les moins qualifiés, pour ceux qu, on appelait travailleurs essentiels au temps du confinement. Misère programmée auquel le gouvernement répond par la démagogie sinon un cynisme qui attise la colère. Inquiétude à des tas d'égards concernant les issues possibles, avec l'extrême-droite en embuscade... Essayons de profiter du moment présent! Bon dimanche.
Claudine C

Brigetoun a dit…

oui Claudine, le pouvant essayons