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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, février 02, 2023

le vent, mes jambes, musique de chambre


 Un peu avant midi, ayant écrit le premier des deux #3 de l'atelier voyage avec sans doute trop de prolixité ou trop de rapidité, comme me sentais mieux ce matin, suis grimpée vers la place de l'horloge pour acheter le Canard


cueillie de nouveau par un vent qui m'a fait chanceler et, malgré le petit détour fait pour éviter la lutte contre le souffle qu'est en cas l'avancée dans la courte rue Molière, j'étais épuisée par cette très brève marche.


J'ai renoncé à une petite virée vers Rosmerta qui aurait été inutile, me suis attaquée au repassage et en suis venue à bout et ça allait mieux, ai regardé vidéos de François Bon découvrant des photos de la dernière pièce de travail de Lovecraft (puisqu'alors il avait aussi une chambre) et de Pierre Ménard récapitulant les beaux instants les plus récents avec toujours le plaisir de sa diction...


et m'en suis allée dans la nuit, montant à nouveau, avec même détour parce que messire vent s'était un peu calmé mais pas tant, vers la place de l'horloge et l'opéra dans la nuit pour écouter,


depuis le premier balcon pour une fois, touutes les places étant au même prix et d'ailleurs tous les autres étages étaient vides... la musique de chambre ne fait pas recette en Avignon, le quatuor Varèse http://quatuorvarese.com/

jouer le quatuor opus 41 n°2 de Schumann, parmi ses premières œuvres, en 1842... découverte pour moi, un allegro vivace dansant-- un andante quasi variazoni dit-il un thème serein et les ruptures, chevauchements, oppositions de plusieurs thèmes (l'ai entendu ainsi – un très bref et primesautier scherzo, un allegro con vivace très vivace.

Un entracte trop long (mais j'ai eu le plaisir de faire presque ami/ami avec un couple que je rencontre là depuis des années)

et la magnifique plénitude du quatuor baptisé la Jeune Fille et la Mort de Schubert (1824) (nommé ainsi à cause du deuxième mouvement, l'andante « série de cinq variations sur un thème extrait de son lied S.531 Der Tod und das Madchen » m'apprend Wikipedia) que j'ai toujours aimé.


En bis retour à Schumann avec le scherzo de son troisième et dernier quatuor




10 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

La musique adoucit les jambes... ;-)

jeandler a dit…

Un beau programme avec la quatuor Varèse, Avignon ne se refuse rien.

Brigetoun a dit…

Dominique c'est un bruit qu'on a fait courir et auquel on voudrait croire

Brigetoun a dit…

Pierre mais Avignon n'accueille pas toujours avec enthousiasme

mémoire du silence a dit…

L'essentiel est d'être là et d'aimer...

Ô ! La jeune fille et la mort de Schubert, oui, moi aussi j'ai toujours aimé

Brigetoun a dit…

oui splendide n'est ce pas Maria ?

Claudine a dit…

Quelle belle musique que Schumann et Schubert !!! ici je me réjouis des 3 concerts devant moi (Purcell, Mozart, Rachmaninoff...)

caroline diaz a dit…

ici décrochage atelier, arrivée de la cadette (joie), entorse sévère de l'ainée (ouille), le journal de PM et Shubert, voilà de quoi me requinquer, merci

Brigetoun a dit…

Claudine très beau programme aussi (trois très aimés à titre divers, surtout si bons interprètes, pas forcément renomés mais bons

Brigetoun a dit…

Caroline moi suis un peu en suspens là, parce que lassitude si grande que peur que pire... enfin aujourd'hui une fois sortie du quartier et sans fantaisies encore fortes de messire vent je suis redevenue à peu près ok mais ce matin j'étais presque décidée à sortir d'internet pour ne pas être complètement en gérémiade.
Très navrée pour l'entorse de A (je suppose, ne lui dis pas mais vraiment elle est bien, ta fille)