Au programme de ce samedi il y avait la manifestation pour les retraites, la réunion pour l'avenir de Rosmerta et une pièce à 20 heures au Théâtre des Halles. Avais craint de ne pouvoir affronter marche... et suis partie une heure et demi après le départ prévu de la manifestation
rencontrant au coin de la place de l'horloge le dernier quart je pense, que j'ai accompagné jusqu'à la place du Palais, bifurquant alors pour rejoindre Saint Pierre et la rue Carnot
dans le plaisir de constater que carcasse tenait à peu près le coup, le plaisir de retrouver les amis abandonnés depuis trop longtemps, la navrance que ce soit pour faire le point sur l'avenir inquiétant de Rosmerta... entre sourires, gravité et dans une douceur lumineuse.
Pour Rosmerta l'arrivée de la nouvelle Préfète va être suivi d'expulsions dans les Cadas et divers hébergements (des listes seraient dressées), des renouvellement de titres de séjour pour trois mois maximums, un nouvel évêque qui veut éviter une expulsion mais est très encadré pour les négociations, la recherche infructueuse jusqu'à ce jour et ça devient urgent d'un local proche du centre à acheter, des espoirs, des démarches dont il est prématuré au moins pour encore quelques jours de parler et ne pouvant en dire plus mais encore pleine de nos inquiétudes (les jeunes réalisent) pour rappeler en gros le contexte je reprends le début du décryptage par la Cimade de la loi que prépare Darmanin https://www.lacimade.org/.
A chaque nouveau gouvernement son projet de loi sur l’immigration, et à chaque nouveau projet de loi des restrictions de droits supplémentaires pour les personnes étrangères. Car la philosophie sur laquelle repose le texte, faussement présenté par le gouvernement comme « équilibré », demeure bien marquée par l’idée qu’il faudrait à tout prix continuer à freiner les migrations des personnes exilées jugées indésirables, par un renforcement continu des mesures sécuritaires et répressives. Au mépris de la réalité de notre monde dans lequel les migrations vont continuer à occuper une place croissante. Au risque de nouveaux drames sur les routes de l’exil. A rebours d’une vision fondée sur la solidarité et l’hospitalité, qui ferait pourtant honneur à notre humanité commune.
Au lieu de cela, le texte, très centré sur les mesures d’expulsion du territoire, vise à criminaliser et à chasser celles qui, parmi les personnes étrangères, sont considérées comme indésirables par le gouvernement. La notion de menace à l’ordre public y est instrumentalisée pour faire tomber les maigres protections contre le prononcé d’une mesure d’expulsion.
Et lorsqu’elles ne sont pas expulsées, les personnes sont placées dans des situations de précarité administrative, avec l’ajout de conditions supplémentaires pour accéder à un titre de séjour plus stable ou pour le faire renouveler.
Sous couvert de simplification des règles du contentieux, les délais de recours sont raccourcis, les garanties procédurales amoindries. Et pour réduire la durée de la procédure d’asile, le fonctionnement de l’OFPRA et de la CNDA sont profondément modifiés, avec un risque d’affaiblissement de ces instances de protection.
Quelques mesures sont présentées comme étant protectrices pour les personnes migrantes ou à même de favoriser leur intégration. Mais elles sont, au mieux, insuffisantes pour répondre aux enjeux d’accueil des personnes migrantes -comme la régularisation limitée à des besoins de main d’œuvre- ou à la nécessaire protection des enfants -comme l’interdiction partielle de l’enfermement des enfants en centre de rétention. Quand elles ne sont pas dangereuses et contre-productives, comme l’exigence d’un diplôme de français pour l’obtention d’un titre de séjour pluriannuel.
Au-delà du texte en lui-même, le climat dans lequel il va être examiné est particulièrement inquiétant. Un climat délétère alimenté par les propos d’un ministre de l’intérieur qui porte un discours très stigmatisant sur les personnes étrangères, en mettant l’accent sur la délinquance et les difficultés d’intégration. Et un gouvernement qui a fait le choix d’attiser les peurs et les tensions, plutôt que d’adopter un discours positif et rassurant sur les migrations, afin de favoriser la cohésion sociale.
Pourtant une autre politique migratoire est possible, fondée sur l’accueil et la solidarité, le respect des droits et de la dignité des personnes. C’est au nom de ces valeurs que La Cimade rejette fermement ce nouveau projet de loi répressif.
6 commentaires:
Quand les jambes font grève . . .Où va-t-on ?
Tous les jours, le tour de vis à droite continue son engrenage en grinçant, jusqu'à nous donner l'impression que l'extrême droite est aux commandes, et Darmanin l'exécutant fidèle du cap donné d'en haut (mât de misaine ou de misère)... :-(
Pierre il n"y a pas que les jambes, il y ce qui encombre ma gorge et me remet par terre ce matin... vais prendre un rendez vous toubib
"I have a dream" :
"la solidarité et l’hospitalité, qui ferait pourtant honneur à notre humanité commune."
j'aime la photo n°9, comme deux gargouilles
et en écho à la photo n°12 magnifique conclusion de votre note:
https://www.youtube.com/watch?v=ndXtkpONeco
Dominique et se sentir si démuni... si on trouve un local il faudra assumer le complément des fondations en montant ube SCI et je n'ai pas de remation pour aider à chercher local et même en supprimant vêtures neves, spectacles et livres pas beaucouo de souus à y mettre... d'autre part il y a tant de générosité qui nous entoure
oui.. merci Maria
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