commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, avril 06, 2023

Bleu, fleurs, saudade et trop d'images

 


dans un vent léger

courte marche pour marcher

la joie des couleurs

trouver dans la niche à courrier le matin une enveloppe venue m'apporter le « fragment des sources 5 » de Laurent Margantin dont je me permets de citer la seconde phrase juste pour faire sentir le plaisir de la lecture, au delà du sens premier

« Au petit jour un homme assis dans une pièce de l'ancienne école écoutait la pluie tomber heure après heure sur les vieilles tombes aux croix effondrées du cimetière ».



Et puis, revenant à la place des Corps Saints, à l'église des Cordeliers,



ce qui reste finalement des photos de l'exposition de Marc Petit https://www.marc-petit.eu/ après une très longue bataille avec mon ordinateur, puis, quand submergée j'ai tenté de les rassembler de façon pas trop aléatoire, avec Fotor pour faire des collages (mais il m'a lâché en cours de route,... verrai un autre jour... alors tant pis, cela donne ce que ça peut)






les signes du zodiaque (le cancer, moi, est en bas à gauche du second montage)... une des fois où j'ai noté le titre


la grande dame



petit totem à la branche


J'ai trouvé sur Wikipedia cette citation de Bernard-Marie Dupont que je trouve assez juste : « L’ontologie que nous propose Marc Petit est celle de la vie elle-même, de toute vie, aussi anonyme soit-elle : en modelant, il nous rend visite de multiples façons ; il renvoie le spectateur à une infinité de possibilités, toujours à l’horizon de ce que nous aurions pu être et que nous sommes quand même en assumant nos manquements, nos errements, nos échecs mais aussi nos réussites. Son œuvre n’est ni triste ni violente : elle dit la vie avec cette indéfinissable nostalgie que seuls les Portugais savent exprimer d’un mot intraduisible, cette saudade qui évoque tout à la fois la tristesse, la nostalgie, le regret et la mélancolie : l’écartèlement douloureux de nous-mêmes avec nous-mêmes. »

8 commentaires:

arlette a dit…

Superbes images et sculptures sans concession des corps squelettes ...malaise dans cette déchirante plainte loin des "bisounours " désolée besoin de douceur

Brigetoun a dit…

nous en avons besoin Arlette, mais les visages et les gestes des grandes mains la donnent parfois

Dominique Hasselmann a dit…

Il y a un peu de Giacometti chez lui, non ? ;-)

Godart a dit…

Beauté du texte de Bernard-Marie Dupont qui vient en reflet des sculptures que vos photos rendent si bien. Devant ce besoin de consolation exprimé, je pense à la générosité des mamans africaines que j'appelle dans mon for intérieur, des femmes doudous.

Brigetoun a dit…

Dominique avec du Germaine Richier et autres aussi

Brigetoun a dit…

Godart, oui les mamans-doudous

mémoire du silence a dit…

J'AIME... oui j'aime la Beauté du contraste entre les premières photos de votre page et celles de l'exposition... j'aime vraiment beaucoup
oui il y a du Giacometti, du Germaine Richier et aussi du Zoran Mušič par certains côtés... une belle exposition que j'aurais aimé visiter en ces lieux...

et puis oui vous nous donnez envie de lire Laurent Margantin

merci pour ce partage

Brigetoun a dit…

Maria, tout à fait Music en version bronze (voir les portraits de li et sa femme nus avec leur âge)