Lavage de cheveux, un quart d'heure de repassage et le tas restant presqu'intact, ma paresse inentamée, la langueur de mon ordi
grimper l'escalier du palais, passer sous les gradins et entrer dans le cloître pour assister à l'avant derrnière des lecturs programmées par les théâtres permanents, par le Chêne Noir cette fois avec « à l'école du bonheur » de Saïd Mouhamed Ba, (Saint Louis du Sénégal https://senegal.harmattan.fr/index.asp?navig=auteurs&obj=artiste&no=21542)
Apprendre dans le bonheur, travailler dans le bonheur, réussir dans le bonheur, vivre dans le bonheur. Tel est peut-être le crédo de cette école où il n’y a ni nullard, ni sous-doué ni surdoué, juste des enfants qui apprennent pour devenir ce qu’ils sont, loin des rivalités et des compétitions puériles. Mais le système officiel va décréter l’arrêt de cette école qu’elle ne considère pas comme académique. Alors s’engage un bras de fer entre ceux qui veulent accompagner des hommes libres, capables de vivre, de voir la vie par eux-mêmes et de profiter des mille richesses de la vie, et les partisans de la doctrine officielle qui tiennent à leur dressage, à la valorisation de leurs pions et au rejet des autres qui ne se retrouvent pas dans leur système. Le problème sera arbitré par un tribunal. Alors, l’école du bonheur continuera t-elle à exister ou bien, au nom des doctrines officielles, devrait-elle être fermée ?
Lecture dirigée par Guillaume Lanson
Avec Max Millet, Damien Remy, Jacques Vassy, Sébastien Gontier-Gilly, Océane Rucinski, Pauline Dumas, Holly-Rose Clegg, Mouloud Belaïdi, Liwen Liang et les enfants des ateliers de formation du Théâtre du Chêne Noir
Très sympathique fable écrite par un professeur qui voudrait que l'école soit mieux, mais comme toute fable légèrement simplist (j'ai l'impression que les écoles assez riches pour être hors système sont résrvées à ceux qui en ont les moyens et seront donc à la tête du « système »), et surtout si les élèves étaient plutôt bons, un certain nombre des acteurs adultes semblent ne pas avoir eu vraiment le temps de travailler le texte... un peu dommage.
6 commentaires:
Il faut craindre, Brigitte, que le bonheur ne figure pas dans le projet de réforme de l’Éducation nationale qui se profile...
Mais ça me rappelle ce poème de Prévert appris en primaire: Le cancre, "qui dessine au tableau noir le visage du bonheur". Je présume qu'il serait censuré aujourd'hui. Bonne journée.
Claudine C
je crains que votre crainte soit fondée (sourire)
mais là plus que le cancre de Prévert j'ai senti un petit parfum Montessori... qui contre le principe de base est tout de même une instruction "élitiste"
Une fable qui ignore que l'argent récupère et abîme tout
Attal ou le futur Attila de l'Éducation nationale : mais quel bonheur, ce "nouveau" gouvernement ! Avec le Veaux, en plus, de la place Beauvau... La coupe est pleine.
Le théâtre (pas encore interdit) reste une échappatoire. :-)
"la coupe est pleine " ? ne les mettez pas au défit Dominique ! (d'ici qu'il y ait un petit remaniement de remaniement (bon je sais c'est peu probable)
C'est le mot "éducation" qui ne convient plus
dans ce système de production industrielle de culture hors sol des enfants sur le modèle de l'agriculture et de l'élevage ... que l'on connait.
Et effectivement sur ce parallèle
on en est arrivé au point où dans les marchés* tout est bien plus cher qu'ailleurs
partout (école, nourriture ...) le bio est hors de prix/pauvre
(*petite survivance cependant en Calabre)
oui... et merci
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