Festival jour 2 sans moi, mais parade en avalanche

 

Avec l'affiche, l'une des premières rencontrées, pour un spectacle pour lequel, à tort ou à raison – au pire restera le texte – j'ai un billet.

Chahut chantier de 7 heures et demi à 15 heures, avec gueulante – shame – mienne dans la cour vers 20 heures qui n'a servi à rien, sauf à attirer ma voisine du dessus qui avait craqué hier, d'où conversation d'une terrasse à une cour, de plus en plus souriante entre nous et repli calmées dans nos antres... mais n'étant capable de rien me suis défoulée sur un peu de repassage, et l'argenterie.

Départ dans l'après midi dans lumière bouffant tout, sous chaleur encore modérée (32°, les jours prochains devraient être plus sévères) vers le bonhomme pouvant m'imprimer quelques billets...

Aller à Rosmerta pour relancer les garçons intéressés par la parade (qui étaient déjà partis) et F qui une fois encore a renoncé

Mais pour lui laisser une chance ai attendu sur la petite place, tentant de trouver place à l'ombre, refoulée par les policières en nombre, de toutes origines, une espagnole, une que je pensais allemande, deux municipales, une nationale, soucieuses avec gentillesse d'éviter que petite vieille soit bousculée en l'orientant vers le côté sous soleil ardent et par là même vide ou presque – mais de quoi se mêlaient-elles – avec nettement moins d'égard par des policiers municipaux entreposant leurs épaules entre moi petite chose et l'arrivée attendue du cortège qui se préparait place des Carmes, vu les cyclistes de chaque année et blagué un peu, croisé une jolie créature qui semblait sortie de mes rêves de pré-adolescente, 

et j'ai fait un détour pour attendre à nouveau

rue Carnot, puis place Saint Jean le Vieux, me lassant au bout d'un peu plus de deux heures de cet exercice, ce soleil dru et cette amorce de foule, crevée que j'étais, alors que n'avais guère vu que le début... étant entendu que comme toujours défilent surtout des troupes que je n'irai certainement pas voir... avec pas mal de non-spectacles et aucun des théâtres auquel j'irai éventuellement et qui ne daignent... à part l'outre mer et les taïwanais qui comme toujours devaient être vers la fin.

Contente tout de même de la joyeuse ambiance, dont nous avons tous, spectateurs en mal de finances et troupes en difficultés, mais je crains un peu qu'à force d'afficher son goût de l'ordre de la sécurité et de l'écologie, Madame le Maire dévitalise un tantinet trop le foutoir habituel.