Comme le chantier s'éveillait un peu avant dix heures et comme n'avais plus qu'une demi courgette (victoire je récupère du poids et envie de produits locaux ai pris canne, appareil, couffin et en gros mon crâne et m'en suis allée
marche détendue
sur trottoirs ensoleillé
avec petit vent
la peau chaude sous l'été
quand il se fait bienveillant
des stands fermés
des vendeurs aux petits soins
des étals sobres
et quelques bonnes choses
en petit couffin léger
deux lamentos de mon immeuble et l'indifférence du chantier, une heure de calme pour sieste tardive et déchainement bousculant mon départ...
juste pour me permettre une petite errance dans l 'assoupissement du festival vers la Chapelle du Verbe Incarné, parce que ce m'est une étable indispensable, et parce que regardant un peu mieux ce que j'allais voir je suis tombée sur cette vidéo 'un peu plus longue que la plupart des bandes annonces) qui m'a confortée
dans ma décision de choisir parmi les programmes proposés « La Freak, journal d'une femme vaudou » écrit, mis en scène et interprété par Sabine Pakora
Quels corps, quelles femmes, quels discours, quels imaginaires sont représentés dans les médias, les films et sur les plateaux de théâtre ? Comment s’y faire une place quand on est aux antipodes des codes de la minceur et de la blancheur ?
Seule en scène, Sabine Pakora fait le récit de son corps, de son histoire, des rôles qu’elle a rêvé d’interpréter et de ceux qu’on lui a imposés. Ses doubles, une « Mama » et une prostituée, incarnés par deux statues grandeur nature au plateau, rappellent les stéréotypes auxquels elle a été confrontée.
Elle raconte avec humour et sensibilité, à travers des personnages aussi cruels que drôles, son expérience d’animatrice dans des goûters d’anniversaire, les cours de théâtre et son rêve de jouer Phèdre, les castings… et ce choix de continuer à être actrice, d’écrire son histoire et inventer ses propres rôles : « Bien que le combat semble inégal et difficile, ma seule arme est de leur opposer d’autres images, des images de mon vrai moi, de les inonder de moi. »
3 commentaires:
Et après le vaudou, le vent doux ?... :-)
« Bien que le combat semble inégal et difficile, ma seule arme est de leur opposer d’autres images, des images de mon vrai moi, de les inonder de moi. »
Je prends ceci et le garde dans ma main :-) ;-)
merci pour ce partage
merci à tous deux
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