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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, septembre 23, 2023

Une belle matinée et atelier

 


Marche dans le bleu

et la tendresse de l'air

pour changer billet

Avancer en souriant

dans la pensée des aimés



Vivre le jour avec lenteur, s'efforcer à tenter l'intelligence dans des projets et en écoutant conférences ou brides de..

et continuer à reprendre (vais bientôt plus n'en avoir) mes contribitons couci-couça à l'atelier de François Bon (mais me sentir coupable d'avoir de plus en plus de mal à lire pus d'un quart d'heure de suite sur l'écran et encore davantage de formuler ma réaction à défaut de mon jugement) avec le #11 « écrire en marche arrière »

avant l'éventuelle rencontre

Avant d'envisager de dire l'attente par Marion de cette possible rencontre, dont elle ne savait pas qu'elle la désirait tant, ou pourquoi, peut-être pour donner du ressort à leur vie, il faudrait revenir se pencher avec elle sur les feuilles de dessin | si peu nombreuses et trop vite regardées pourtant | que Bertrand Ducrozet avait sorties comme petite conclusion, en passant, après leur avoir parlé de cet artiste, ou embryon d'artiste, Mehdi Arthémise, qui avait épousé la jeune amie de Bertrand évoquée par Daniel et dont Marie-Jeanne Delafosse tenait entre les mains le recueil de poèmes, dessins qu'elle contemplait et qui l'intéressaient davantage que les statuettes montrées précédemment, pendant que s'évanouissait en silence le petit roman qu'elles avaient échafaudées à partir de cette jeune femme, elle et Marie-Jeanne, Marie-Jeanne surtout qui pendant ce temps là continuait à parler, presque de n'importe quoi, de sa voix plus mondaine que jamais. Il y avait eu aussi, plus tard, et c'était toujours une question pendante même si on n'en discutait plus guère, ce projet d'ouvrir une galerie dans le petit bâtiment au fond du jardin qu'on aurait ouvert sur la ruelle de derrière. Elle se demandait si en fait le projet ne continuait pas à avancer, à faire l'objet de démarches entre lui et Raoul Delafosse, mais sans qu'elles soient consultées. Pour en revenir à l'attente qu'elle taisait mais à laquelle revenait parfois, et surtout aujourd'hui en regardant les trois enveloppes aux jolis timbres que Bertrand lui avait données pour le fils de son assistante, il y avait eu cette phrase qu'elle avait retenue | chopée au passage pensait-elle | au cours d'une de ces longues conversations qu'ils avaient tous les trois Marie-Jeanne, lui et elle, Marion, « il devrait participer à une exposition à Angers bientôt », pourquoi diable à Angers d'ailleurs.

8 commentaires:

Patrick Blanchon a dit…

"Se sentir coupable" 5/5 que ça me parle. De mon côté une sorte de colère enfantine d'avoir accès trop vieux, trop tard, à ces ateliers. Donc, me sentirais coupable comme pour contrer par responsabilité personnelle, une sorte d'inéluctable de fatalité une carence d'attention.

Belles photographies accompagnant les mots !
Belle journée à vous

caroline diaz a dit…

Avancer en souriant dans la pensée des aimés, il y a une ambiguïté dans cette phrase qui me touche beaucoup

Dominique Hasselmann a dit…

Le roux se marie avec le bleu : belle introduction automnale... :-)

Brigetoun a dit…

merci Patrick... ou ne me sens pas à la hauteur (et encore plus du reste, entre dans une autre étape)

Brigetoun a dit…

Caroline l'ambiguié vient de la lucidité et de l'importance (et ouis dans la mass familiale )l y en a qui souffrent et pour lesquels on ne peut rien)

Brigetoun a dit…

Domiuique oui les épaules e mollets recommencent à frissonner un peu le matin

mémoire du silence a dit…

Bel automne en perspective ... j'en aime ses couleurs, ses odeurs, ses lumières...

Brigetoun a dit…

je déteste... vais me cramponner pour vivre le printemps prochain (et en été je n'aurais plus l'âge de supporter... suis odieuse)