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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, octobre 30, 2023

Petit Palais et primitifs plutôt qu'Eva Jospin au Palais.

 

Le bleu qui me baignait pendant que nettoyais la cour ce dimanche matin n'a pas duré et nous sommes entrés (je crois que cela va durer) dans le blanc, le gris, l'idée de pluie. Juste l'idée pour ce jour, quand suis partie, me sentant plutôt en forme, à quinze heures


vers le Palais, pour profiter de notre privilège dominical (à nous Avignonnais) de la gratuité. Mais ma foi, entre les touristes et ladite gratuité... ai salué la file d'attente


et continué vers le Petit Palais, retrouver mes amis primitifs (et leurs successeurs du 16ème si les salles étaient ouvertes ce qui n'était pas le cas) en me promettant de me retenir de prendre trop de photos, ce que n'ai pas tout à fait respecté, en évitant les œuvres que je préfère


cédant tout de même après un détail de chapiteau dans la première salle où se tient toujours la belle exposition sur les techniques de peinture de l'époque, à mon cher transi et à un détail du tombeau du Cardinal Jean de la Grange


avant de pénétrer dans les salles de peinture avec, pour lui faire écho, le fragment d'un crucifix de l'Ecole des Berlingheri et le Christ de pitié de Giovanni Baronzio da Rimini (seconde moitié du 14ème... même si ce dernier fait partie de mes rites


et j'en reste à l'identification des photos (évitant maintenant de céder à mes habitudes de choix) des œuvres de cette première salle, commençant par le triptyque de Puccio di Simone – Florence – 14ème

la vierge de majesté de Francescuccio Ghissi (di Cecco) – Marches – 14ème


la douce vierge de Bartoldo di Fredi – Sienne – fin 14ème


le Saint Jean Baptiste de Paolo di Giovanni Fei – et les couleurs suaves des siennois – 14/15ème


le saint évêque d'Andrea di Bartoldo – Sienne – 14/15ème


changeant de salle pour le grand SaintChristophe et l'enfant attribué à Jesus de Tommaso del Mazza (Florence – fin 14ème) qui fait face au très grand crucifix de Lorenzo di Bicci (Florence – 14/15ème)


et, parmi les petits tableaux, une des scènes de l'histoire de Saint Laurent attribué à Mariotto di Nardo (Florence 14+15e)


en sortant dans la galerie qui tourne autour du cloître, par l'ouverture d'une salle que l'on ne peut visiter, saluer le calvaire du Maître du Crucifix de Pesaro

avant de choisir, sur la galerie, le tout petit martyre de Saint Flavien de Recanati de Giacomo di Nicola da Recanati (Recanati Marches – 15°)


la grande vierge d'humilité d'Ottaviano Nelli (Gubbio 14/15°) avec sa solidité paysanne

et loupées, jetées les œuvres aimées de Giovanni di Paolo da Grazia avec leurs douceurs siennoises et les audaces du 15ème siècle, ne gardant que le plus banal son Saint Augustin... et je reste sur le seuil des dernières salles que reprendrai, si certaines images peuvent être sauvées, demain... pour ce soir je savoure, après des émissions plus scientifiques sur les luttes contre les sorcières, au commentaire par Roland Barthes d'extraits de « la sorcière » de Michelet lus par Alain Cuny 

6 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Un chemin de croix... esthétique... :-)

Brigetoun a dit…

oh il y a aussi beaucoup de naissances

Arlette A a dit…

Toujours éblouie par ces fonds d'or comme des images pieuses dans les missels

Brigetoun a dit…

Arlette, moi aussi... mais penser que ce qui a ébloui c'est; vers la fin de cette période et le début du 15ème; l'abandon des fonds d'or et l'arrivée du paysage

Christine Simon a dit…

Et l’arrivée de la perspective dans les paysages, oui.

Brigetoun a dit…

la charnière du quattrocento qui finit sur le début de la pré-renaissance