Réveil très très tardif, pigeons sous un reste de pluie fine... et coup de pompe inexplicable au moment de sortir un peu avant onze heures, tâches indispensables exécutées à la va comme je te pousse... me suis voté tranquillité (mais sans tenter de reprendre mon 2 de l'atelier d'été très avoir vendredi matin annulé mes tentatives infructueuses et écrit une dizaine de lignes en partant sur nouvelle piste, j'use du « mañana ») jusqu'à mon départ dans la nuit vers la Civette, et plus important, Saint Didier
pour écouter le Gloria de Vivaldi et le Gloria de Poulenc | « Le 18 avril 1960, Francis Poulenc écrit à Bernard Gavoty qu’il est « de retour au travail » et qu’il vient « de commencer un Gloria pour chœur, soliste et orchestre dans le style Vivaldi » | avec, sous la direction de Pierre Guirat, Lydia Mayo, Pauline Feracci et Petra Ahlander, soprani, Maximin Marchand, alto et Luc Antonini à l'orgue, Fabienne Garceau, hautbois, Emmanuel Colombert, trompette, Anne-Cécile Brielles et Gabriella Kovacs, violons, Fabrice Durand, alto, Florence Marie, violoncelle et Frédéric Béthune, contrebasse, ainsi bien entendu que le choeur.
Trois surprises – une bonne : trouver la pharmacie Grégoire encore ouverte et être sa dernière cliente pour acheter des gouttes dans le nez (n'en avais plus, je l'ai découvert le matin (j'ai un bon gros rhume tonitruant)
une mauvaise : la queue, sous une idée de pluie, y compris pour ceux ayant des billets (si nombreux d'ailleurs qu'il n'y en a guère eu d'autres je pense) malgré deux charmants compagnons et du coup accéder au huitième rang derrière une très grande femme et ne voir que fort mal les solistes et à peine davantage le choeur
une excellente : après le Gloria d'e Vivaldi bien interprété (orgue, orchestre, deux soprani | Pauline Feracci et Petra Ahlander je crois | le trompette et un bon contre—ténor Maximinin Marchand) découvrir pour la première fois le très beau Gloria de Poulenc (uniquement choeur, orgue | souvent en dialogue | et une bonne soprano que je suppose être Lydia Mayo d'après les photos... et surtout la sobriété savante et la force de la musique.
Retour dans l'humidité froide en échangeant avec un couple.
4 commentaires:
On imagine, dans la file d'attente, un sosie de Gloria Swanson...
Et on met en musique cette soirée. ;-)
vous avez bons yeux et belle imagination
oui c'état bien cette musique, surtout Poulenc et miracle ma toux s'est calmée pendant tout ce temps
La musique de F. Poulenc est forte d’un pouvoir apaisant qui pourrait passer pour miraculeux :-)
oui et on a bien besoin de miracles petits et grands (dans les petits que les pigeons de ma cour déménagent - sourire - en fait je voudrais surtout d'autres beaucoup moins personnels et quasi impossibles ce qui est le fait des miracles)
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