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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, décembre 20, 2023

Lumière et petit malheur brigetounien, musique, poème hivernal

 

Mauvaise nuit, se rétablir, écrire un tiers du 9 pour l'atelier de François Bon et partir en début d'après midi pour profiter de la température la plus clémente de ce jour et de la superbe innocence de la lumière ayant dégagé petit budget pour adoucir égoïstement Noël


vers les Célestins ai loupé trois photos de la crèche allègrement (gardé la plus acceptable à la rigueur) et après avoir bien regardé tous les santons, trop petits ou trop grands et de facture moins soignée (mais prix plus correct) que ceux d'Isocline, ai fini par opter pou une marchande de poissons qui a de l'accent... ai ajout » un pot de miel de l'apiculteur déjà rencontré au cloitre des Carmes, parce qu'i est si bin que j'ai presque fini le pot et, sur la place, ai acheté des petits cigares. Pour me débattre avec canne, sac profond, portefeuille et petite bourse où ranger ma monnaie, j'ai posé sur une large tablette sous le comptoir le sac de papier contenant prisonnière et pot de miel, un homme qui grattait un jeu a envoyé son bras sans attendre son tour pour tendre son carton, fait tomber le sac papier, s'est penché, et relevé en sortant le pot de miel a lancé il est cassé en le posant sur le comptoir,... et le fait que... un rien ahurie | je ne l'avais pas senti venir | ai dit « j'espère que vous n'avez pas eu le santon aussi » , est sorti en riant et disant « tu verra bien », le marchand m'a regardée, je l'ai regardé, entre rire et petite colère, il a commenté « pas gêné le gars, et j'ai dit oui en lui confiant le pot pour qu'il le jette.. une femme derrière moi a renchéri et m'en suis allée accompagné de leurs condoléances... pour passer au Palet noir m'offrir un ballotin de bons chocolats..

retour un peu avant la nuit vers l'antre – démailloter le santon, jurer en découvrant qu'il avait été décapité, recollé pas très bien avec mains tremblantes... vais l'aimer je pense pour le souvenir.

Tout ceci sur fond d'angoisse et colère à propos de la loi immigration et d'espoir devant la grogne d'une partie de la majorité (espoir déçu après douche écossaise – et motion de rejet qui semble avoir ressoudé la majorité)



Et puis, ai pris la poche contenant mes billets de théâtre, en ai sorti un et suis montée vers l'opéra (au premier balcon parce que la musique de chambre hors Mozart joué par un grand nom ne fait pas recette ci, et que le prévoyant l'opéra regroupe les amateurs) pour entendre un père, lui même fils de musiciens, et ses trois enfants, soit deux pianistes et deux violonistes, la Famille Milstein https://www.operagrandavignon.fr/famille-milstein dont j'ignorais l'existence (une des filles, Maria a droit à sa page Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Milstein ) dans un programme Schubert, Fauré et Smetana du moins c'est ce qui était annoncé,

mais en fait ce fut :

  • la sonate pour deux violons op.56 de Prokofiev par la fille ainée Maria Milstein (violon) qui expliquait l'oeuvre et les conditions de sa composition (comme elle l'a fait pour une partie des suivantes) et le plus jenne des enfants Serguuei junior

  • le beau poème op.25 de Chausson par le père et le fils Serguei et Serguei junion

  • la très belle sonate pour violon et piano n°2 de Fauré (ne connaissais que la première) par les deux sœurs Maria(violon et Nathalia (piano)

J'étais sous le charme (un peu moins de Prokofiev) mais je payais ma nuit pleine de trous et, si je n'ai eu qu'une seconde de cou ployant, j'ai senti que la seconde partie risquait fort d'être une lutte contre des assoupissements et me suis privée de Smetana (malgré la curiosité, n'ai jamais entendu « De ma patrie » cap spécialelment craint), Liszt et une étude pour concert mais aussi, ce que regrettais le plus, Schubert pour « Marguerite au roue » dans l'arrangement pour piano de Liszt et surtout la fantaisie en la mineur poour piano à quatre mains.


Pour garder mon rite actuel, un poème hivernal d'Alberto Caeiro (ou Pessoa) dans « poèmes retrouvés » (traduction Armand Guilbert)

« Sur toute chose la neige a posé une nappe de silence

On n'entend que ce qui se passe à l'intérieur de la maison

Je m'enveloppe dans une couverture et je ne pense même pas à penser

J'éprouve une jouissance animale et vaguement je pense

et je m'endors sans moins d'utilité que toutes les actions du monde. »


11 commentaires:

Anonyme a dit…

le monde est empli de malotru.es - ce matin c'est vraiment la honte... Avec vous cependant P

Brigetoun a dit…

oh moi. n suis plus que virtuelle (plus la force et une seule grande pièce, peux pas héberger

arlette a dit…

Devant tant de ...désagrémentsss .."ne pas penser à penser " je retiens
Que les douceurs gourmandes et musicales te sois bénéfiques Chère Brigitte

arlette a dit…

Correction désolée soient"

Brigetoun a dit…

merci Arlette
n'empêche que je n'ai guère plus dormi qu'hoer (secondaire bien sûr) tremble, fais deux fautes de frappe par mot et vais être très absente aujour d'hui

Élise a dit…

Miel, santon, oui, sa cicatrice dira une histoire mais tout de même ça m’aurait enragée, heureusement la beauté de cette soirée à l’opéra, la douceur de ces lignes de Pessoa, merci pour la grâce et la légèreté de vos partages.

Anonyme a dit…

J’aime beaucoup le bonhomme aux mains occupées sur le minuscule canot un peu flou, tendance à s’y reconnaître ce matin…

Brigetoun a dit…

merci Elise

merci Anonyme

mémoire du silence a dit…

La musique, la poésie apportent de la beauté et appaisent l'âme, adoucissent les blessures causées par les mufles...

Je vous souhaite un bon jour

mémoire du silence a dit…

apaisent l'âme ;-)

Brigetoun a dit…

merci et bonne journée Maria