et toute petite forme, les attentions excessivement gentilles des bénévoles la veille ayant impressionnée carcasse qui se jugeait ragaillardie..
Comme son temps est depuis longtemps passé ai pensé dans un sursaut à ranger petit peuple dans ses boites, mais auparavant ma main cherchant à remettre en place « Courir » de Jean Echenoz a rencontré « la terre vaine et autres poèmes » de Thomas Eliot dans la traduction de Pierre Leyris qui n’avait rien à faire là et, avant de le ranger, abandonnant le petit peuple à son retard, ai commencé à le feuilleter et me suis attardée sur le début de « Little Gidding », là où les pages commencent à se détacher… qui contredit le ciel de ce jour
« Mitwinter spring is its own season…
Le printemps du coeur de l’hiver est une saison par lui-même,
Sempiternelle, quoique détrempée vers le couchant,
Suspendue dans le temps, entre pôle et tropique.
Quand la courte journée resplendit de gel et de feu,
Le bref soleil enflamme la glace sur la mare et dans les fossés,
Par un froid sans rafales qui est leur au coeur,
Réverbérant dans un miroir aqueux
Un éclat qui est cécité au début de l’après-midi,
Et l’embrasement plus intense que flambée de branches ou brasier
Ranime l’esprit engourdi… »
4 commentaires:
Belle liberté d'arrêter un rangement pour feuilleter un livre ..er" ranimer l'esprit engourdi" Merci pour ce plaisir (que je pratique souvent)
le rangement des santons est de plus en plus tardif... j'avoue que je m'habitue à eux jusqu'à les oublier
Joli poème (le "cœur de l'hiver" avec maintenant des températures - à Paris - entre 6 et 8 degrés au-dessus de zéro)… :-)
comme le plus sovent aec Eliot il penche ensuite vers la religiion... ici 12° à cete heure, le soleil revenu, ça fait du bien
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