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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, janvier 26, 2024

Journée bleue et Black Boy


Journée en bleu, douce mais de saison, sans la prétention de mercredi à singer le printemps. Réveil, retomber dans l’absence un peu trop longtemps, un peu plus d’une heure après ménage (mais sans toucher au petit peuple) pour tenter d’élaguer ce qu’avais écrit la veille en trop d’élan… ne pas tant élaguer, ajouter, publier sur le site de l’atelier de François Bon ma contribution au #2 du cycle « gestes et usages » — constater avec plaisir que bientôt le soleil commencera à atteindre le mur mitoyen avant de descendre jusqu’aux dalles…. Dans l’après-midi vaquer, lire (avec un détour pour le site du Monde pour voir ce que le Conseil Constitutionnel a censuré comme prévu dans la loi « immigration » ce qui n’efface pas la honte ét la petite angoisse devant les vilains bruits qui montent de l’Europe et du reste du monde, plus ou moins accentués)



et m’en aller dans la nuit vers le théâtre du Chêne noir 




(exposition Charles-Louis Lasalle en cours) assister à « Black Boy » un spectacle adapté et joué par Jérôme Imard avec Olivier Gotti, lap steel guitare et chant et Jules Stomboni dessin, d’après le roman de Richard Wright,  publié en 1945, où il «raconte son enfance et son adolescence dans le sud ségrégationniste américain du début du XXe siècle ; confronté à l’injustice, à la misère, à la violence des rapports entre noirs et blancs, il réussit à sortir du carcan dans lequel on veut l’enfermer grâce à sa découverte de la lecture et de l’écriture… »



 Image provenant de la page Facebook du théâtre

« Le spectacle propose une “vibration” sensible de ce roman aussi mythique que bouleversant, qui mêle sur scène un comédien, un musicien et un illustrateur de bande dessinée.

Ces trois voix partent d’un même élan, avec la volonté de donner à voir, à entendre, à partager simultanément et par tous les sens, cette œuvre majeure. Elles sont donc réunies sur un même plateau avec pour principe de créer une symbiose, sinon une osmose, entre écriture, musique, et dessin. » selon le programme du théâtre 




Une vidéo du teaser d’une ancienne représentation, la création je pense, au théâtre du Mantois.

Ma foi la méchante petite douleur qui m’étais venue s’est effacée au bout d’un moment (aidée il est vrai pas un cachet de Doliprane qui me faisait un eu baisser le nez mais pour une ou deux secondes) - ai aimé la sécheresse de l’adaptation qui expose comme le ferait quelqu’un qui fait ses confidences avec sobriété à une veillée, moins aimé, c’est question du goût la voix de Jérôme Imard, beaucoup aimé le chant et le jeu du musicien , extrêmement goûté le travail, pourtant répété depuis plusieurs années à chaque représentation, de Jules Stromboni et la façon dont il fait vivre ses dessins, les complétant, épaississant peu à peu le trait d’une silhouette par la faire avancer à grands pas vers nous, peuplant de traits d’encre un dessin très fin en suivant musique et histoire, le balayant de gros coups de pinceaux avant de l’effacer etc…



6 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Sans doute un beau spectacle (mieux que les contorsions grotesques d'un Darmanin avec ses explications - à la lisière de l'enfumage ou du gazage "intellectuel" - sur le rôle des CRS…). ;-)

Anonyme a dit…

Le spectacle aussi à portée des yeux et oreilles
je relis Le prince immobile..ce diable boiteux avait une autre classe dans la perfidie

Brigetoun a dit…

ne me parlez pas de l'outil Darmanin et de ses perovocaions... ne veux pas être son jouet

Brigetoun a dit…

là n'y avait pas tant de perfidie, juste la cruauté

mémoire du silence a dit…

"les vilains bruits qui montent de l’Europe et du reste du monde"
Les Hommes ont la mémoire courte, si toute fois ils en ont une.

Brigetoun a dit…

et pourtant ils se servent du mot fascisme à longueur de temps (il est vrzi que c'est pour un peu n'importe quoi)