Matin m'en suis allée, sur jambes qui renouent avec enthousiasme avec leurs idées d’indépendance, charrier pantalon et draps… revenant avec draps er Canard.
Fausse fleur au sol
Un air de printemps en bleu
Boutons entrouverts
Retour rapide, parce que se faisait tard… j’avais attendu que le paquet arrive le livre attendu (je me promets, d’ailleurs le faut, que c’est le dernier) depuis que j’avais appris que Guillaume Vissac avait fondé les éditions Bakelite « laboratoire d’observation littéraire » qui outre FLX « agrégats » (vais aller m’y promener) a publié, le 7 février, un premier livre, celui que je venais de sortir de son enveloppe (surprise par son épaisseur — il fait 595 pages) le « Féroce » de Benoît Vincent dont j’aime ce qu’il publie sur Ambo(i)lati, dont j’ai aimé Local Héros chez Publie.net, Farigoule Bastard chez Le Nouvel Attila, Genove villes épuisées chez Othello, que j’ai aimé rencontrer quelquefois, il y a longtemps… et puis bien entendu il y a la Méditerranée.
Et ma foi, outre les extraits, lus par Lucie Taïeb ou celui proposé à votre lecture que trouverez si vous le désirez en cliquant en bas de la page consacrée à Féroce (cliquer ci-dessus), n’ayant plus beaucoup de temps devant moi à cause de ma machine qui m’a donné grandes émotions… si ayant la fantaisie de rendre visite à Paumée vous ne le trouvez plus un matin ce sera que l’iMac est mort) et parce que j’ai fini et publié le #5 de l’atelier d’écriture de François Bon, j’en reste au début du Prologue
« L, le 10 novembre,
Ce matin nous avons recueilli, ou plus exactement sont arrivés à nous, échoués sur la plage non loin de notre cabane de pêche, plusieurs corps méconnaissables de malheureux êtres rongés par les eaux, les sels et les poissons.
Quelques jours auparavant, ce qui soulignait le caractère aussi féroce qu’inquiétant, c’étaient d’autres corps, mais non d’humains, qui s’échouèrent sur cette même plage.
C’est comme si une force inhérente aux flots, une chose aussi impitoyable que mystérieuse, voulait expurger d’elle-même les corps ou bricoles qui lui apparaissaient nocifs ou, du moins, étrangers… »
et à cette présentation trouvée sur le site de La Marelle qui propose la version numérique
« Au mitan de sa vie, Drieu Pagès, professeur de topographie en disponibilité, écrivain jadis, prend le maquis. Un livre au loin l’appelle. S’agit-il d’un livre à lire ou à écrire ? Une chose est sûre : ce livre est ancré dans ce que depuis des siècles nous appelons Méditerranée : la région, le biotope, le climat, les odyssées, la mer. Pendant que la fin du monde tel que nous le connaissons gagne du terrain sur notre civilisation, Drieu Pagès cherche ce livre mythique où qu’il se trouve, de la Provence au Maghreb en passant par l’Italie volcanique et les îles proches. Férocement il le cherche, traçant dans son sillage les contours d’un roman à la fois troubadour et contemporain, d’aventure et amoureux, végétal et acqueux. Un roman merterranéen. »
4 commentaires:
Il faudrait graffiter un livre sur les graffiti (mais écrit à leur manière)… ;-)
Et tout ce bleu, si beau, si bleu
"Je contemple dans le langage le bleu du ciel."
JM Maulpoix
Dominique, il existe surement... mais peut être éphémère
Mari, Maulpoix l'auteur d'u si beau livrre sur le bleu
en attendant ici il est voilé ce matin
Enregistrer un commentaire