dans mon proche quartier

Sous lumière bleue

dans l’air un peu fouetté

ma courte sortie

Mon programme de l’après-midi comprenait : passer mon nez dans les deux expositions actuelles dans les halls de la mairie, avant « De la musique au coeur des mots —  Quand les mots et les sons se marient au service de la Grâce... Ecoutes musicales et littéraires, à l’occasion du Printemps des poètes. » à la Médiathèque de la Livrée Ceccano… mais au moment de me préparer, j’ai eu un coup de téléphone du propriétaire faisant suite à une plainte de l’antiquaire du rez de chaussée dont le plafond porte des marques d’infiltrations… mon évacuation étant mise en cause. Compte rendu du caractère de cochon dudit antiquaire qui, dès que quelque chose le contrarie, clame sa rage dans la rue en la traversant/retraversant/re… à grand pas, mes nerfs se sont frisés. Pendant que le propriétaire cherchait un intervenant,  ou au moins quelqu’un qui donne son avis, en suis restée aux remparts pour jeter sac et au trop court trajet me séparant de la rue Grande Fustrerie, soit environ cent mètres au milieu de laquelle une une boutique sert de point-relais pour récupérer des boites de sachets de thé et un pot de miel que j’avais commandés. 

Au retour suis passée chez l’antiquaire, absolument charmant et affirmant qu’à son avis la descente n’y est pour rien, que je la surveille avec soin mais qu’il y a des défauts d’étanchéité à quelques endroits, ce qu’a confirmé le bonhomme qui est arrivé juste un peu trop tard pour que je puisse rejoindre la lecture. Positif : ne suis pas en cause, en ai profité pour demander aux fortes mains de changer enfin mon brise-jet — négatif : si on refait l’étanchéité de toute la terrasse vais pas m’amuser — re-positif : mes nerfs susceptibles de petite vieille se sont rendormis. Passionnant ?