Jeudi 15 mars pour la journée du 14
Pas digne du jour
Air tiède sur peau
et la pointe de plaisir
emplissant cerveau
Avancer avec charge
en refusant tentations
Un fouillis fleuri
Et les phalanges vertes
Au bout des branches
Au surplus un corps qui n’aimait pas ce jour, s’asseoir un moment sur un banc, accepter une pâte de fruit, rentrer lentement en la roulant en bouche… ne pas chercher à comprendre ce qui amenait cette désertion, renoncer à une lecture au Cloître et rester dans le flou… même pas grave.
Mais nuit de déconnexion, agacement, acharnement et désespoir (enfin presque) et puis
Renouveau printanier
La douce chaleur
du début d’après-midi
Marche de l’espoir
grands pas fermes souriant
La ville et le coeur en bleu
et mon téléphone décoincé permettant re-connexion (sans que l’on comprenne ce qui s’était passé).
Dansait aussi tout de même en moi, cahin caha, l’idée que je faisais tache dans la ville où les pierres buvaient le soleil, des jeunes femmes avançaient en chemises flottantes à leur rythme, les tulipes se pâmaient béantes au soleil et des bourgeons venaient aux branches.
14 commentaires:
Mercredi prochain, le printemps balaire tous vos petits ennuis ! :-)
merci Dominique, mais chut ! ne défions pas les petits ennuis (sourire)
Les images, elles, ont échappé au flou de la journée.
Pierre, merci... elles servent d'ancre (et de repos et sourire)
Toujours étonnée de notre capacité au renouveau
Le printemps reste un repère, même pour l’âge avec cette comptabilité sur le nombre de ceux-ci.
Arlette oui c'est ahurissant... enfin la terre aussi (malgré ce que lui infligeons) a de nouvelles renaissances
Godart je refuse de les compter
d'ailleurs sont toujours et chaque fois le seul
Haïku
tankas
pour un printemps
en poésie
un peu maladroit et limité (sourire)
Il est permis de céder à la tentation des prémices du printemps :-)
(Me relisant, c’est assez mal dit, enfin on se comprend)
il est un peu fatal aussi à un certain âge de trouver que l'on fait mal dans ce tableau de renouveau et de belle jeunesse (soirire)
Le printemps efface et rappelle à la fois
les autres premiers temps
d'où les regrets
qui côtoient le regain
...
Merci pour ces fleurs
moins timides en Avignon
qu'en Lorraine (sourire)²
té c'est normal
(même si elles doivent beaucoup aux jardinniers de la ville)
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