Journée qui, après une mauvaise nuit et un petit déjeuner nauséeux avait bien commencé avec une trentaine de lignes du premier des six paragraphes de ma contribution à la fin de la boucle 2 de l’atelier de François Bon et puis ma fichue douleur venue de mon passé est revenue, me laissant passablement hébété. Journée cotonneuse et soigneuse avec la ferme volonté et le peu d’espoir de remplir mon contrat du jour
et puis, renforcée par clamants et médocs ai décidé de tenter le coup, la douleur somnolant, et m’en suis allée, dans un bleu profond avec charmants nuages et la caresse tiède de l’air vers à cinq heures vingt vers la maison de Rosmerta hors rempart (là… photos, trop, m’encourageant, et peu de mots, je viens dans ma fatigue et ma sottise d’effacer tout le billet)
Mais pas de photo de la presque une heure et demie de la réunion à laquelle j’assistais, réunion avec les jeunes inquiets, démoralisés, jusqu’à sembler maladroitement adresser leur colère à la commission juridique qui, sur le tas, à appris et fait un boulot extraordinaire et à notre avocate, pour les mettre au courant de la dernière loi, leur en expliquer les termes, ainsi que des dernières évolutions des agissements, hors loi, du département comme de ceux des autres départements de France dérogeant de manières variées, les persuader de lutter, leur dire qu’ils sont libres de tenter leur chance autre part mais trouverons autres difficultés et surtout risqueront fort de se voir renvoyés en Vaucluse… une réunion demain pour détails selon nationalité et mettre au point la bagarre pour l’un d’eux… ai trouvé un nouveau M, qui ressemble à un très jeune jockey pour travailler le lundi et le jeudi soir dans un premier temps
Et comme j’étais re-dopée et qu’il était juste temps ai repris chemin le long des remparts jusqu’à la porte Saint Lazare,
la rue du rempart jusqu’au théâtre du même nom où voulais assister | mais ne sachant si j’en auras lue temps n’avais pas retenu au spectacle de clôture de l’atelier théâtre de la troupe dont fait partie Laurence Bretagnolle.. suis arrivée deux minutes avant l’heure mais c’était complet et me sentait incapable de patienter pour savoir si une place se libérait
Alors j’ai repris mon chemin, ai re-franchi les remparts et suis rentrée tout doux en longeant le fleuve… pense qu’ai largement assez marché.
Pour finir ce jour par un poème je l’emprunte à Nàssos Vayenas et au recueil de poèmes choisis et traduits par Michel Volkovitch, sous le titre « Poètes Grecs du 21e siècle » chez publie.net
Haï-ku
Ah ! mourir comme les oiseaux
sans laisser notre corps derrière !
Une plume dans la lumière
qui descend, lente, gracioso
sans jamais atteindre la terre.
8 commentaires:
(largement assez marché, oui) (que le soir est magnifique près du fleuve hein...) merci pour les images P
merci Piero (vais me faire plus absente. encore.. renoue avc Rosmerta, plus ma lenteur, plus frusques des étés précédents à sauver rpas de sous pour neuf et penderie garnie de rogaillons), plus le texte de l'atelier qui veut sortir bien ou mal mais demande calme... plus ma déliquescence de vieillarde (sourire)
mais ne vais pus avoir temps pour le fleuve ces jours ci
Les remparts solides et le ciel fugace…le théâtre est au-dessus de la ville… ;-)
le rempart en a vi d'autres oui, le théâtre se réduit et tente de survivre ç la baisse des ressiurces
S'armer de rempart est toujours d'actualité.
je ne pense pas que nos remparts soient une arme même défensive, juste un atout pour attirer les touristes, et un plaisir pour les yeux (une gêne aussi dabs les portes nous forcent à un détour important)
un matin nauséeux
mais un soir magnifique
Bien à vous Brigitte
et fière mais crevée... vais refaire en un peu plus court comme marche (pas détour théâtre fleuve mais plus de temps à Rosmerta aujourd'hui et demain)
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