Jour négligeable
liquide et sans relief
La vie repliée
Pour échapper dans autre temps, autre lieu, pris « la route de Tokaïdo » que publia sur son blog Francis Royo (pour ce passage le 25 septembre 2013 - archives qui m’ont été envoyées, que l’on peut trouver également qu’ils en soient remerciés sur relire.net ) et caressé son souvenir
Hodogaya
sur le pont de Shinmachi
quoi
s’éveille
un oiseau
son onde
au coeur
son vol
que chante
la flûte du Komusõ
sinon
sourire pale
masqué
quoi pleure
entre deux sabres
tendus
genou plié
en terre
ventre ouvert du
vent
quoi se lève parmi
les bambous fidèles
sinon
la chair immense
infinie
voyageuse
éternelle
du
rien
8 commentaires:
Dans le froid hivernal, mes pivoines , elles aussi, se replient . . .
Son nom est toujours là… :-)
Plaisir de la route avec les mots Merci du lienAA
et moi mon appareil est mort avec des petites roses (mais résuscité, heureusement : ne peux en racheter un, bon ça va lui arri-ver : cinquième fois en une semaine)
Dominique oui (le rappeler de temps,à autre ne fait ps de mal)
Arklette tu es en route pour la campagne ?
Oh !
beauté de
ce
"ventre ouvert du
vent"
Francis était un poète modeste qui se refusait à toute publication autre que sur son blog mais comme de deux côtés il a été précieusement archivé et comme maintenant malheureusement le temps a passé, comme il n'avait pas laissé à ma connaissance d'interdiction, je me permets de..
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