Je l’accompagne de trop de photos, prises à la va comme te pousse l’air, et d’un poème emprunté à Victor Hugo et sa colère.
C’est la nuit ; la nuit noire, assoupie et profonde.
L’ombre immense élargit ses ailes sur le monde.
Dans vos joyeux palais gardés par le canon,
Dans vos lits de velours, de damas, de linon,
Sous vos chauds couvre-pieds de martres zibelines,
Sous le nuage blanc des molles mousselines,
Derrière vos rideaux qui cachent sous leurs plis,
Toutes les voluptés avec tous les oublis,
Aux sons d’une fanfare amoureuse et lointaine,
Tandis qu’une veilleuse, en tremblant, ose à peine
Éclairer le plafond de pourpre et de lampas…
Dormez, maîtres… — Voici le jour…
« Les châtiments » — « I. La société est sauvée »
8 commentaires:
Victor et la victoire du verbe… :-)
oui Dominique... la tempète quand n'est pas la tendresse (ou le rire)
Toujours relire Victor Hugo Merci Brigitte tout est clair limpide et nous rend intelligent
Les colères de Victor Hugo toujours malheureusement d’actualité.
oh Arlette si !-ça puouvait me rendre intelligente !
Pierre juste les noms à éviter (ce que j'ai coupé)
Le ciel était beau hier.
Et le Grand Hugo en prime ...
merci Maria pour le Grand
quant au ciel l'était laiteux mais laissant passer lumière presque pas pauvre ce matin... températures se hissent un peu
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