Ciel sortie le 5 mai
Ciel sortie le 7 mai (celui du 6 était bien trop triste pour mériter photo) avant que la pluie revienne
Ciel sortie 8 mai dans belles bourrasques
et le volet en face de ma porte quand suis sortie ce 9 mai en savourant la belle humeur de l’air et me disant que zut devrais rouvrir Paumée et me reconnecter un peu parce que, honte, je commence à être en manque et parce que, à part ma déclaration d’impôt, un planning repassage suivi d’une infime réalisation, une conférence sur François Abou Salem à l’annexe de la BNF au deuxième étage de la Maison de Vilar, des errances trop courtes et un plongeon pour compléter ou corriger mon arbre généalogique n’ai rien fait de ce que voulais alors… tenter réduire temps internet mais le garder pour réduire temps disponible…
J’avais mis en ligne ma piteuse (traiter comme une personnalité digne de figurer dans une encyclopédie une femme ayant eu une vie dite normale n’a rien d’évident) seconde contribution à la nouvelle boucle de l’atelier de François Bon et m’en allais vers Saint Martial qui abrite pendant les huit jours programmés par mes amis de Présence Palestiniennes Avignon une exposition de photos
Photos des enfants de Gaza par Mohammed Zaanoun
(certaines, comme la première, associées à des poèmes de Palestiniens de Darwich ou autres)
et sur une table, photos de la vie ordinaire telle qu’elle est possible actuellement dans la bande de Gaza que j’ai malheureusement massacrées de Hussein Jaber datant du mois dernier (Hussein Jaber continue à travailler pour l’UNRWA)
Dans la douceur des rues m’en suis revenue en cherchant une pharmacie ouverte (avais oublié l’Ascension).. en ai trouvé une mais pas le médicament désiré.
Ai choisi comme poème pour ce jour un poète de la même région et j’ai copié le début de « Blues pour nouveaux nés » de Nurit Zarchi
Comme ça tout doucement
Les yeux fermés, les bébés tombent sur le monde.
Comme des grains de pluie, dans le nom d’une paume géante.
Dans des hautbois, une tente arachnéenne, une paume glacée.
Silence dans le monde, à l’intérieur d’alvéoles translucides les bébés dorment,
et étrangers au matin, leurs yeux bleus d’obscurité,
ils tâtonnent, les lèvres chaudes, s’étirent, bâillent,
avec des bras de pomme, des dents de sucre, du lait, de l’amour dans le sable fin….
Et puis le choc de découvrir que Giovanna Marini, qui m’est précieuse, était morte le 8. Me suis fait tendrement un petit concert de ses chansons (puisqu’elles nous | me | restent pour y puiser force joyeuse envers et contre tout…) et pose ici
la vidéo d’une de ses chansons que j'aime le plus plutôt que (tout autant aimées mais beaucoup plus connues et disons plus classiques comme émission du chant "i treni per Reggio de Clabria" « O Gorizia »... surtout la "Cantata per Pier Paolo Pasolini" ou carrément les chants de lutte qu'elle reprenait comme "Bella Ciao" bien entendu, l'"Internationale" - ou si vous avez du temps https://youtu.be/FSEd4_PwG1w?si=wbZ4zKV3g8hfLuoH
4 commentaires:
Content de votre retour prématuré, les internautes font apparemment le pont qui n’est pas celui D’Avignon.
sourire, le leur a l'air plus solide
Je connaissais uniquement la chanson "Cantata per Pier Paolo Pasolini"… :-)
en fait elle &tait amie et camarade de luttes de Pasolini... elle a travaillé avec des chorales populaires, elle a un temps sillonné le pays avec un camion pour aller de manifs en spectacles et comme Pasolini elle était attaché aux langues, accents, façons de chanter locaux. (enfin en gros)... le tout avec cinvication et une grande bienveillance (plus le métier
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