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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juin 01, 2024

Trop d’images au gré d’une marche et un poème estival

 


Le jour était beau

et la carresse de l’air

tendrement tiède

permettant joie de marcher

en se baignant de soleil





M’en suis allée canne en avant (me faut en racheter une, le bout a été arraché par les pavés et je suis accompagnée d’un bruit guerrier) sans grand but autre que marcher, ayant juste noté que cette semaine la ville a organisé un « festival tous artistes » permettant aux écoles, associations d’amateurs ou ateliers un peu plus affirmés d’organiser de petites expositions ou spectacles (pour ces derniers je découvre leur existence en retard…) dans et hors les murs.. Il y a une exposition de l’école communale proche à Calvet mais n’y ai pensé que trop tard…



Ai continué à travers les rues, le square, les terrasses qui prenaient des airs de vacances, jusqu’à la Chapelle Saint Michel, voir (avec la gêne de ne pouvoir éviter de discuter avec les des organisateurs) les quelques oeuvres présentées  par l’Atelier sans titre « un lieu d’enseignement des arts plastiques (dessin, peinture, collage, installation) de la photographie et de l’histoire de l’art »… 



bien aimé les empreintes de poissons. Il y avait une autre exposition sur la place des Corps Saints mais ne l’ai pas trouvée,




ai continué, réussissant à découvrir des rues que ne connaissait pas encore jusqu’aux Cordeliers (de très anciens et agréables souvenirs que j’ai de cette petite chapelle font que je ne perds pas une occasion d’y pénétrer, ou presque)





et l’exposition organisée par Imago une association photographique. « Notre exposition aux Cordeliers, s’articule autour de photographies réalisées lors de nos ateliers de pratique amateur, qu’il s’agisse d’enfants, d’adultes ou d’adolescents. »…  très  sympathique mais à vrai dire le lieu se prête assez mal aux expositions et me suis surtout intéressée au lieu et à un bref échange avec les représentants de l’association (je pense que c’est fatalement ce qui se passe pour chacune de ces présentations)




Ai continué, m’amusant de la joie des jeunes libérés du Lycée Saint Joseph et aimantée, encore, par la rue Pasteur et le portail derrière lequel Rosmerta pouvait organiser des fêtes rapportant pesetas…


Pour finir cette journée annonçant l’été ai recours (piur les deux premiers quatrains |comme une préfiguration de la période proche où la cour sera four et où les trajets seront aidés par la quête de trottoirs à l’ombre | l’amour qui est passage obligé intervenant dans les deux tercets) au cher Etienne Jodelle


Sur la devise de la Cigale


Quand le chien d’Erigone ou l’avant-Chien encore

Au plus fort de l’été d’une ardente cuisson

Sèche toute herbe aux champs, avançant la moisson

Que le soleil doré de son or même dore,


Du plein jour l’âpreté qui toute humeur dévore

Vient tous gosiers d ‘oiseaux fermer à leur chanson ;

La Cigale sans plus renforçant son haut son,

Sans fin de voix et deuil, l’oeil du grand monde honore.


Or tu es la Cigale, et ta Dame un Soleil,

Mais au chaud de l’été ton chaud n’est pas pareil,

Ni ton beau chant au chant de la rauque Cigale,


Car ta Dame peut faire ainsi qu’aucun flambeau

N’égale en ton avis son lustre en tout si beau

Qu’aucun chaud, qu’aucun chant, ton chaud, ton chant n’égale.


10 commentaires:

Arlette A a dit…

De tes déambulations qui sentent déjà la chaleur monter ..au poème que le soleil écrase
C'est un joli billet Merci pour la promenade

Brigetoun a dit…

et grand merci à toi de m'avoir accompagnée

Dominique Hasselmann a dit…

Un carré de ciel bleu, Avignon se ressemble enfin. ;-)

jeandler a dit…

La forme qui revient avec le ciel bleu. Mais que dire de mon ciel qui ignore le premier jour de juin : à désespérer?

Brigetoun a dit…

oui enfin ! Dominiquz
pourvu que ça dure...

Brigetoun a dit…

Pierre je fais des voeux (mais comme ça ne marchait pas pour Avignon ... je te prie de ne pas m'en vouloir si mon taent de sorcière est défaillant)

Pierre NESTOR a dit…

Le ciel bleu s’acoquine avec la pluie passée pour nous donner des magnifiques champs de coquelicots et des jasmins débordants de vitalité.

mémoire du silence a dit…

Oh ! les beaux collages
merci pour ce partage

j'aime beaucoup
les photos 9 et 10
et la 12
comme un diablotin
sorti d'une danse macabre

Brigetoun a dit…

mais Pierre pas de coquelicot ici (sommes en ville vouons, sourire) quoiqu'en cherchant bien...

Brigetoun a dit…

Maria je compte les photos et j'admire votre imagination