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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juillet 10, 2024

Festival — jour 11 — divers et Sea of Silence

 

Matin plutôt que de passer aux Halrs, décider d’aller voir à la Fnac si vraiment, comme le dit mon compte l’appareil photo qui devait être disponible le 5 n’est toujours pas arrivé… saluer en passant devant la galerie Ducastel la bande de petites lectrices, soeurs de ma petite compagne rose en rose rouge de Titou et leur demander leur soutien pour accompagner mes jambes et mon moral (sans voir, l’appareil à demi restauré ne me le permet pas) que j’insistais d’un peu trop près)




Même si nous savions bien que l’appareil n’était pas là, discussion enjouée  trois avec retrouvailles à la Fnacet vérification non peut-être dans l’après-midi ? Je décide d’attendre demain… à défaut des Halles, carottes et courgettes, galettes de sarrasin industrielles, dos de cabillaud sous plastique et crevettes dito pour quatre jours, gros oeufs le plus frais possible, coquillettes en blé complet chez Carrefour …et retour en fin de matinée dans l’antre.
Petit effondrement, déjeuner, siester, écouter vidéo de la proposition 18 de l’atelier de François Bon dont j’avais découvert le texte en déchirant des tranches de baguette rassise à l’heure du réveil-café-petit tour internet, me dire rituellement je devrais abandonner, négocier avec carcasse  pour qu’elle me permette le programme de ma fin de journée, écrire le squelette de ma contribution et commencer à l’étoffer sans grande conviction (mots vaguement techniques, noms et souvenirs me fuyaient et ne voulais prendre temps de recherches) - en écrire quatre sur huit et au moment de me battre avec mes doigts pour matérialiser les phrases qui se formaient pour le cinquième voir l’heure…



remplacer le jean et la vieille chemise de lin bleu par vieux pantalon souple en lin brun et antique tunique en coton marocain blanche à fines rayures brunes verticales, attraper appareil , canne et sac et m’en aller, nouée de crainte et pleine de désir de voir vers la salle Benoit XII dont carcasse a de très mauvais souvenirs, dont j’ai,  pour les fois où elle m’y a autorisée, de bons souvenirs de spectacles, toujours vus depuis le haut des gradins comme cette fois (cette fois en outre j’tais en milieu de rang et à côté de gens désagréables, sentant le malaise venir, augmenté par l’énervement, y ait remédié en notant le 5ème et le 6ème paragraphes de mon texte sur le programme de salle, avant qu’à la demande de mon autre voisin dont les longues jambes tout le rang, à l’exception du couple hargneux s’est reconfiguré et je me suis retrouvée à deux places du bord à côté de deux charmantes filles et malheureusement derrière un haut chignon au dessus d’un long cou très mobile, nécessitant une gymnastique incessante) pour assister  à « Sea of silence » de Tamara Cubas (Uruguay) qui jusqu’à quelques jours ou presque de l’impression du catalogue ne savait préciser ce que serait son spectacle précisément  ni même son titre.

Je vais paresseusement (d’autant que mes mains sont pleines de fantaisie et que l’ordi rame), avec deux photos de Christophe Raynaud de Lage, faire un copié/de la présentation sur le programme 



Il est écrit dans la Genèse que la femme de Loth, fuyant sa ville en proie à la destruction, se retourna et fut changée en statue de sel. Ce sel recouvre le plateau de Sea of silence, sur lequel se dressent sept femmes des quatre coins du monde. Elles sont puissantes, sorcières, guerrières. Elles ont en commun une même volonté de désobéir et de résister. L'artiste uruguayenne Tamara Cubas a entrepris une recherche au long cours sur les mouvements migratoires qui a donné lieu à plusieurs réalisations. Sea of silence - la dernière en date - s’intéresse à celles qui n’ont pu quitter leur pays en abandonnant leur famille, leur culture et leur identité. Ces femmes unissent leurs voix dans une performance qui croise les langues, les chants et les danses : comme un grand rite d’invocation destiné à faire trembler le monde pour le réenchanter. 



J’ai trouvé cela beau, un début un peu long ocellés ont ds mouvements un peu rampant avec la musique de leurs petits cris et onomatopées, un moment om le chant devient compréhensible et ls mouvements groupé, un moment où chacune, dans un rayon de lumière dit, chante, poétiquement sa réalité, un aboutissement.



Saluts, sortie, ai pris la rue Guillaume Puy jusqu’aux remparts, 



tourné pour faire quelques pas sur la rue Ninon Vallin qui les longe et, avant le théâtre Episcène emprunté un court couloir qui mène à une cou à l’arrière du théâtre Actuel, lis à la disposition de mes amis de Causes Communes https://www.facebook.com/profile.php?id=61558527404372 où compte tenu de l’heure (un pru avant neuf heures) et de mon régime spécial me suis contentée de les saluer, de constater qu’ils avaient des clients, que tout ce que je voyais était appétissant et de boire une petite bouteille de San Pelegrino



avant de rentrer me battre longuement avec la fin du texte de l’atelier , ceci, l’ordinateur et mes mains.




6 commentaires:

Miche a dit…

Merci Brigitte 💙

Dominique Hasselmann a dit…

Je retrouve le petit canal (et je repense à la roue à aubes)…

Sans doute de beaux spectacles qui coulent de source. ;-)

Brigetoun a dit…

merci Miche

Brigetoun a dit…

Dominique il y en a quatre de roues certaines ont été retapées... foule moins dense cette année mais belle ambiance... simplement moi crevée (deux heures pour taoer ce biddle cette nuit et persu photos en route) vais être de plus en plus égoïste, pardon

Aunrys a dit…

Un partage d'une grande richesse
des imag-iques
merci

Brigetoun a dit…

merci Aunryz 'mais tendance à tout bâcler... la tortue qui tente de courir)