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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, août 16, 2024

Quelques Marie et un François



Entre ciel couvert et éclaircie, en température moindre m’en suis allée afin de bouger ma fatigue absurdement plus grande (activités matinales plus grandes aussi quoique pas assez) saluant, puisque c’était leur jour  et en hommage à toutes les Marie tout court, Marie X et X…Marie de la famille, quelques unes de mes protectrices (et compagnes en ce qui concerne les outrage des pigeons)



et comme n’est toujours pas revenu un temps où  e crois que suis capable d’aligner des mots (encore moins après le zoom entre certains membres de l’atelier parce que cela m’intéresse, que je suis de tout coeur avec eux mais décidément pas des leurs en ce moment) je continue à recourir à l’atelier de François Bon avec le #5 (un François qui n’a rien à voir avec lui)


Le François qui ne fut


Quant eus onze ans assurance se conforta en moi que la vie ne m’intéressait pas. Il est un âge où vient petite rancune contre ceux qui vous ont fait, rancune attendrie, tenacement muette.  Attendrie par la lecture répétée aux jours d’écoeurement de la lettre écrite en février ou mars 1942 par notre père au François qu’il attendait comme aîné et héritier du nom. Le François qui ne fut. En suis navrée, Père, navrée et satisfaite parce que l’ai fait oublier. Il a toutes les qualités le François. Il est un mâle… fière suis d’avoir commencé à effriter le désir qu’il fut |contentes sommes de tant être aimables les trois non-François qui avons précédé celui qui porta autre nom quand il survint sans plus être attendu comme tel, même si elles ignorent ton existence ou ta non-existence, d’être joyeusement femelles. Comme vous l’auriez peut-être dit toi François et le père puisqu’ainsi on dit que les hommes le disent par paresse méprisante ou enchantée, je ne comprends pas les femmes, seulement moi c’est vraiment et je ne le dis pas. Les admire tant que les crains. Comme François le désiré ai eu l’âme guerrière mais sur carte, ces cartes sur lesquelles on pose un sabre sous la tente, et par jeu, ou âme de guerrière de langue comme braves femmes autour de la fontaine et à ce jeu je perdais toujours… François ne l’aurait peut-être pas eue cette âme avide de sang ou non, pauvre François petit marin  non revenu de guerre, ce qui est pourtant ce qu’il y a de bien dans la guerre, le retour perclus ou non, endeuillé ou non, tirant jambe ou non, comme chacun sait, comme le pensait certainement notre père, ainsi le veux. François qui ne fut pas mais qui était si  loyal puisqu’ainsi voulu. Loyale ou non peu ne m’importait et pour cela le fus, du moins je crois, sauf maladresse ou distraction. Décidément t’aime bien le François et te plains un peu de supporter telle fatigue d’être contraint. Te salue, toi qui a pris en charge toutes les certitudes. Avons presque terminé.


2 commentaires:

Arlette A a dit…

Les mystères des grandes familles...

Brigetoun a dit…

sourire... ne pas s'y risquer