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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, août 23, 2024

Une heure vingt de marche en quête de calme

 


Juste quelques images ponctuant les ralentissements ou brefs arrêts 




Matin, me mettre en rage, contre moi surtout, pour avoir cédé à une quasi obligation (rien de bien important mais qui allait contre une de mes petites règles actuelles, faute d’avoir su dire non, alors que je me refuse pour des raisons que je juge bonnes à céder aux éventuelles tentations de lire ce que publient des ami.es). Prendre le tee-shirt de dessus dans la pile à repasser, le défroisser assez mal, comme  pour me prouver que n’étais pas en état de le faire correctement, enfiler le jean correct d’hier, passer peigne dans cheveux en me brutalisant, empoigner canne, accrocher sac à mon épaule et m’en aller.




Tenter de regarder d’un oeil torve ce qui m’entourait, ne pas le pouvoir, avancer portée par la colère, et puis sourire à la lumière,




sourire à un vieil anglais un peu plus jeune que moi qui arrosait avec soin et calme les fleurs posées sur son voilier endormi entre deux péniches, échanger les quelques mots que permettait la longueur du bateau, sourire à une série de bateaux d’apprentis rameurs qui suivaient la rive de la Barthelasse comme des canetons derrière leurs parents, 




et, rentrée dans la ville, à des femmes qui acceptaient que je leur indique le chemin le plus court pour rejoindre leur bateau promenade et même, un rien épuisée, à mon ex-déplaisant voisin de la boutique d’antiquaire qui devient charmant




mais ne rien faire de constructif du reste de ce jour, juste finir de lire au son du Clemencic consort l’un des deux PDF que j’ai téléchargé parmi ceux issus de l’atelier d’été, juste au moment où mes vieux yeux ont dit basta, puis les dernières « livraisons » de Christine Jeanney pour sa traduction des Vagues (la fin splendide) et  Emmanuelle Cordoliani et son Café Europa puis après un moment yeux fermés revenir aux Homonines.

8 commentaires:

Pierre NESTOR a dit…

« Œil torve » et esprit clair, les photos ne sont pas de guingois.

Brigetoun a dit…

merci à vous

jeandler a dit…

Tout le long du bateau, des "lots" ou des "mots" ?

Brigetoun a dit…

des mots bien entendu, merci !

Dany a dit…

Toujours sourire à la lumière et s'emplir les yeux de la beauté du monde. Quand cela est possible.

Brigetoun a dit…

oui, juste pour continuer

Dominique Hasselmann a dit…

Barthelasse mais jamais fatiguée… ;-)

Brigetoun a dit…

je me demande si en traversant vers l'île j'aurais annulé le sort qui veut qu'aujourd'hui je sois exténuée vrament (juste après une petite heure de repassage mal fait)