En une belle journée de fin d’été

 

Ciel en bleu violent

et bénignité de l’air

pour bercer l’âme

Trouver en rentrant d’une marche un peu trop courte cependant, honte à moi, une petite enveloppe kraft coincée au fond de la boite (un facteur plus matinal  ou une inattention à sa discrétion) lui sourire d’avance

accentuer ce sourire en lisant le début de ce numéro 22 des « Fragments de la source » de Laurent Margantin et en repensant aux derniers jours vécus ici

« Ce matin quand je me suis réveillé il pleuvait

Il a plus toute la matinée… »

et puis sourire beaucoup moins et être de tout coeur avec l’auteur, les siens et leurs ennuis jusqu’à la poésie de  

« c’est alors que le chat est venu se blottir contre moi et que je me suis perdu dans un rêve de blancheur » 

et à la mosaïque de haïkus… à la justesse la beauté de de chacun d’entre eux et du dernier (Yosa Buson) où la pluie se fait explicitement métaphore

Pluie de nacre

sur les tables —

les pruniers perdent leurs fleurs

Et puis, même si j’ai eu sur Facebook le soutien de beaucoup quand je me demandais si je n’étais pas lâche de ne plus vouloir écouter que France Musique, j’ai suivi sur le portail de l’Assemblée l’audition sans doute faussement franche (pas certaine qu’il soit capable d’autre chose et puis il s’agissait de  justifier sa prévision de recettes qui avait été déclarée très optimiste au printemps et de préparer aux décisions de Barnier , en accord avec le célèbre « il n’y a pas d’autre solution » sans tenir compte de l’échec évident de la si intelligente politique de l’offre )  du brillant Bruno Le Maire | de surcroit méprisant | et de Thomas Cazenave par la Commission des finances.