Neuf heures quinze
contre un vent éblouissant
petite en allée
Installer avec le jeune vendeur de la pâtisserie rose des halles les deux boites contenant tartes pour huit personnes de bon appétit (épais tian provençal dans une pâte, et guiche épinards/chèvre) dans un sac souple de façon à ce qu’elles ne basculent pas et sortir jambes un peu tremblantes et sourire aux lèvres et au coeur
Une rafale
jambes et mains raffermies
après pas dansé
Sourires figés
se croisent à chaque ruée
de Messire vent
Je m’accroche reprends souffle
continue en souriant
Un gros quart d’heure de plaisir Rosmertien en retrouvant la fine fleur des bénévoles, belles, gentes et affairées.
Retour dans la lumière (avec une pause pour goûter une brusque accalmie et la tendresse du soleil au coin de l’aumône générale), toute contente, en mordant (puis rangeant dans mon sac pour pus tard) dans une ferme et délicieuse bombe calorique achetée au pâtissier : petite tartelette aux pistaches écrasées et au miel. Du reste du jour n’y a rien à dire.
6 commentaires:
Quel vent ! et quel beau sourire !!
un vent nommé Mistral, pas si fort hier mais froid et obsédant (et plus en forme dans mon quartier près du fleuve)
le "plaisir Rosmertien", que dire de plus....
rien... mais c'est pour cela que je m'abstiens parce qu'elles me rechargent mais que je ne sers à rien et que mon but n'est pas de peser.. là j'avais une utilité
Vent aimable et promenade de même… :-)
euh but aimable oui, marche avec canne, charge et brutalité du vent pas aimable (rire)
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