Ciel de pompons blancs
pour attendre près remparts
ce mardi matin.
Ciel de montagnes blanches
sur Provence et les Causses.
Ciel qui s’allègeait
jusqu’à l’arrêt au Caylar.
Son sourire bleu.
Accueil bleu orné de grosses collines blanches sur Marvejols, retrouvées pour adoucir notre visite — remerciements, souvenirs échangés, sympathie profonde et notre admiration reconnaissante — à Saint Germain du Teil.
Un soir, une nuit face au palmier ami à l’hôtel de Marvejols, une visite sur la pointe prudente de nos sentiments à notre frère, un colloque avec un peu de whisky et beaucoup d’attentions autour d’une table de bois devant l’hôtel pour accepter/amender à la marge, s’attribuer des textes préparés par la tant admirable pour la cérémonie du lendemain, ce temps où toutes les petites histoires de nos ego s’effacent face à notre amour.
pour les cafés, chocolat
du petit matin
Les sourires et attentions
réciproques au départ
vers l’église de Marvejols où n’étais depuis tant d’années entrée qu’une fois furtivement il y a longtemps et que découvrais dans la beauté restaurée de son gothique tardif campagnard et son baroque rustique en la préparant avec dames bénévoles pour l’arrivée de notre frère, et du souvenir de sa tendresse et de la puissance de vie différente qu’il était.
Après la courte et riche cérémonie intime, l’échange avec l’assez nombreuse délégation des soignants et quelques membres de l’association de parents, lecture d’un texte préparé par l’équipe qui a fêlé ma (notre) retenue… un adieu muet à cette petite ville et à quelques souvenirs d’errance solitaire à travers des dizaine d’années dans ses rues… un diner en harmonie assez forte pour que je mange un peu de viande pour la première fois depuis une cinquantaine d’années (sourire) et une bonne nuit avant de reprendre la route vers Rodez.
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