Se réveiller, se lever et ne pas sentir le froid qui était prévu, le corps se souvenant du cocon dont il émerge, allumer l’ordinateur, tenter la vieille boite mail qui reprend du service mais s’était coincée jeudi dans l’après-mdi, trouver dans les indésirables trois mails Rosmerta maintenant que j’ai été re-intégrée sur une des listes de diffusion… et découvrir qu’une réunion aura lieu à quatorze heures pour préparer la participation de Rosmerta à une réunion avec les autres associations préparant le 18 décembre journée internationale des migrant.e.s pour laquelle les autres ont décidé de mettre Rosmerta en avant et me dire à la lecture de toutes ces réunions et participations je veux y aller par solidarité mais trembler en sentant d’avance le froid me pénétrer | oh pas le froid qui figure sous forme de belle neige sur twitter, Facebook et les blogs que j’ouvre pour les saluts matinaux mais tout de même froid plus grand (sous les 10°) que ces derniers jours et que ceux qui suivront… me décider tout de même, sortir le sac qui contient les pantalons d’hiver, repasser les deux plus chauds enchaîner sur les trois chandails et le reste du linge enfin sec…douche, endosser chaleur, ouvrir les volets bleus sur la belle lumière et le léger souffle qui remue doucement les branches du laurier de la terrasse du dessus, sortir pour nettoyer la cour et rentrer transie… aspirateur, retour rapide sur internet, préparer déjeuner plus tôt que d’ordinaire pour ne pas sortir de table juste au moment de partir pour ma traversée vers l’avenue de la Trillade, et pendant tout ce temps me dire que c’est idiot, que je ne me vois pas donner mon avis sur ce que devront faire les autres… que ma présence n’aura d’autre effet que l’inquiétude des autres.. et renoncer à midi, revenir à ce que j’avais décidé hier : dire zut à la marche, rester dans l’antre, lire entre autres choses les contributions au #1 de l’atelier de François Bon (fait sauf deux, je n’en pouvais plus de mes fautes de frappe) et ne sortir que le soir pour la courte marche vers l’opéra
Et m’en aller donc, bien couverte, vers le 3ème balcon de l’opéra pour le concert de l’orchestre baptisé « Destin » avec en soliste la pianiste Shani Diluka (en longue robe d’un rouge ardent avec ceinture dorée,
Comprenant :
le concerto pour piano n°23 de Mozart et son merveilleux adagio (pas que)
Et après un entracte pour se débarrasser du piano entre autres activités...
«Meditacija » d’une musicienne que ne connaissais pas Lucija Garûta. Ai trouvé une vidéo de la version originale pour piano que je garde et pose ici même si dans sa version pour orchestre symphonique l’ampleur en faisait une sorte de prière grave.
la longue et souvent belle symphonie n°5 de Tchaïkovski. Je recopie parc que l’ai bien aimé une note du programme de salle qu’il nous livre… un programme énigmatique qui semble structurer la partition et nous donne quelques informations quant à l’inspiration « Introduction : Soumission totale devant le destin… Allegro : I Murmures, doutes, plaintes, reproches à XXX, IIe mouvement : Ne vaudrait-il pas mieux se jeter à corps perdu dans la foi ? Le programme est excellent pourvu que j’arrive à le réaliser. »
1 commentaire:
Il a fait très froid encore aujourd'hui
Bien courageuse (même "bien couverte") d'aller au concert du soir.
(Merci de partager tes découvertes)
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