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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, janvier 27, 2025

Vivaldi, Pergolèse, bureau de tabac

 


Matin occupations diverses et plaisir d’un inventaire incomplet de ce que propose Avignon en février éveillant des désirs, des perplexité, inventaire qui risque fort de rester au niveau du rêve et à quinze heures me changer en vieille dame respectable juste à temps pour partir vers l’opéra avec avance nécessaire pour passer et éventuellement attendre à la Civette, sous un ciel qui depuis le matin se bornait à quelques variations de gris… et rage en constatant que pour la seconde fois elle était fermée un dimanche, ravie pour le personnel, emm… ée pour moi.




M’installer donc dans les premières à une place moins bonne qu’elle ne me semblait à cause de ma taille et de celle d’un homme qui m’a caché le centre du plateau là se se tenait les chanteurs solistes me contraignant à un mouvement de balancier de droite à gauche pour que cet obstacle s’efface (il était mince) ce qui m’a permis, qu’il soit béni, à ne pas céder aux petits essais d’assoupissement béat devant le plaisir qu’espérais, qui était au rendez-vous de ce programme. 

Concert baptisé « Mater dolorosa » co-production de l’Opéra et de Musique baroque en Avignon, de l’ensemble Les Accents dirigé  par Thibault Noally fondateur et violon soliste, avec Paul Figuier contre-ténor (en strict noir sur chemise blanche et avec une voix ferme, un joli timbre et une belle sobriété dans son chant, le site « les Concerts parisiens » dit entre choses — je viens de conforter mon impression en le lisant « …à la longueur de la voix unie et à des ressources dynamiques qui impressionnent, s’ajoutent une ligne de chant au raffinement indiscutable…)  et Bruno de Sà sopraniste (avec une aile de soie imprimée enrobant une de ses manches du plus bel effet et une très belle voix plu haute que beaucoup de soprani femmes mais qui semble naturelle, le Devoir parle de « joyau »)

Concert consacré en première partie à Vivaldi avec

  • une Stabat Mater pour alto solo avec Paul Figuier, assez bref, en huit mouvements lents, transparents 
  • le concerto pour violon et orchestre en ut mineur RV 275 due 1717, lumineux, virtuose avec au centre un adagio d’un mélodie éthérée
  • le motet « In furore justissimae » brillant, virtuose.. courroux et affliction avant espoir et jubilation… avec Bruno de Sà en soliste.

Et la seconde partie, rassemblant l’ensemble et les deux solistes, était consacrée à Pergolèse et à son beau « Stabat Mater en la mineur pour soprano, alto, cordes et basse continue » sa dernière pièce, réunissant  des caractères du motet, de la cantate et du duo de chambre, devenue après mort son oeuvre préférée avec l’opéra bouffe « La Serva pardonna"




applaudissements, un bis…




Et un départ de Brigitte en quête sas espoir d’un bureau de tabac, quête qui a rapidement trouvé sa récompense  là où ne l’attendais pas.


7 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Vivaldi : toujours valide, vaillant, vivant.
(On en vend maintenant dans les églises, du tabac) ? ;-)

Pierre NESTOR a dit…

Votre recherche désespérée de tabac signifierait-elle que l’orchestre n’en a pas fait un ?

Brigetoun a dit…

ce ne serait pas pratquue, trop d'églises trop peu de prêtres et fidèles elles sont très souvent fermées

Brigetoun a dit…

il e a fait un très fort

arlette a dit…

Pas de torticolis musique au cœur Viva

Brigetoun a dit…

viva oui... merci Arlette

Anonyme a dit…

Ah le beau programme !