À cette heure (onze heures) la sale d’attente était vide… mes veines pour une fois aimablement disponibles (les infirmières me redoutent, elles sont timides et fuyardes malgré ou à cause de leur ancienne familiarité avec cette expérience).. ce fut rapide, et la pluie forcissait..
Sur la place Pie
quelques brocanteurs gelés
et pas de clients
Pensais café, tartines,
ai négligé les Halles
Repris ma lutte pour gagner chair.. téléphone pour organiser sans trop de rigueur la future virée toulonnaise (honteusement serais fraternellement prise en charge y compris pour trajet aller) en tendresse inquiète - lecture documents lutte pour les sans-papier et enfin pris connaissance avec appréhension de la proposition #5 de l’atelier de François Bon à partir d’une phrase de Artaud (toujours peur le lisant de céder à la facile tentation de le rejoindre trop intimement — ce qui n’est souhaitable ni pour moi ni pour une éventuelle écriture mais... m'y suis risquée, quelque chose est sorti que j'ai écrit, me réservant de le relire demain à froid) et me suis faite une soirée avec lui et de ceux qui se souvenaient de lui à Rodez puis Ivry grâce à des vidéos.
7 commentaires:
Pluie têtue aussi sur la Mitre mais cela étant prévu le mal est moindre comme le super petit déjeuner après l'épreuve repoussée ...
Se voir bientôt.. promis y penser
J'avais, entre autres, un numéro de la revue "Planète" sur Artaud, il faut que je le retrouve (j'ai celui sur Bob Dylan).
pas certaine que l'ib ouyisse se voir... vais etre trs suveyse famille sans initiative et avec programme précis
deux imoortants mais assez différents - merci pour votre passage
Ô ! Artaud
j'ai tellement de tendresse pour l'homme et ses écrits...
et j'ai hâte de vous lire...
merci
oh je ne SUIS PAS Artaud... alors si je rapatrie ce texte ici n'en attendez pas trop
Photos magnifiques !
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