Un réveil tardif
un ciel où s’étend le gris
des formalités,
des absences, des succès
et le temps qui s’écoule
Une petite sieste… suis partie à seize heures avec une clé USB dans ma poche et une liste de courses pour tomber en pleine braderie, regardant avec plus ou moins de curiosité, protégée des tentations un peu par le prix bradé encore un peu élevé dans mon quartier pour un coup de coeur et surtout par ma taille incompatible avec ce qui était proposé..
trouvé cependant chez Fragonard un cadeau pour la petite nièce qui je l’espère devrait lui plaire (en fait je suis entrée pour payer un futa qui accordait sans violence un beau graphisme et des coloris vifs que finalement j’ai échangé pour un autre à peine plus cher et un tout petit peu plus séduisant mais non bradé)…
Mais il était trop tard pour retrouver l’envie d’écrire ce qui se pointait pour le #6 de l’atelier su tiers livre… je recopie tout de même ma contribution au #5 écrit rn un élan
Le cri qui jaillit
Cette force cette horreur cette rage qui sont en moi qui font se tordre me nerfs qui tournent qui se heurtent aux parois pour trouver issue qui viennent se hisser hors du ventre et se frapper comme on se fracasse sur les poumons d’où cherchent à jaillir en un vacarme ne le peuvent repoussés par la présence de vos regards et mon image de femme ne peut être l’image de la folie terrifiante d’une ménade. Car dehors vous êtes et vous l’entendrez le verrez de l’extérieur mon cri. Je veux qu’il soit en vous. Je ne veux pas de votre jugement. Je veux vous emporter dans mon cri. Qu’il sorte qu’il m’emporte oui mais besoin de le propager qu’il soit accompagné comme les pleurs d’une pleureuse expriment mais font naître plus puisants les pleurs intérieurs qui sont refoulés. Que le cri soit et non plus moi, que la rage soit mais vous habite. Que vous ne me voyez plus mais l’image du cri que vos regards ne me jugent mais le libèrent. Que ma faiblesse de femme tremblante sous son élan refréné libère la force l’absolu la puissance féminines. Que de mes entrailles blessées de mon ventre comprimé dans sa force monte le bruit le fracas la volcanique puissance devenue cri et qu’avec la force du souffle il heurte écarte les dents se jette en vous, s’y abrite.
7 commentaires:
Bien beau texte, cri n’est pas folie mais conscience du monde.
grand merci Pierre
L'illustration aurait été trop facile à trouver… :-)
Oh ! Que j'aime ce cri ...
et comment ne pas penser à
https://www.laboiteverte.fr/les-5-versions-de-le-cri-dedvard-munch/
merci Diominique (je n'illustre pas les contributions de cet atelier, uee lubie
double merci Maria
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