Nuages prévus
mais avec modération
au ciel du matin
Errance pour le plaisir de marcher dans les rues, sans stress, errance qui m’a fait passer par le marché des Carmes et son fleuriste et marchand de potées
Du gris dans l’azur
et petit vent dans les rues
la fleur secouée
La pluie annoncée n’est pas venue mais honte à moi n’ai pas profité de l’après-midi comme l’avais projeté pour lire sur internet comme pensais… ai repris le n°2 du Cahier des Cahiers Claude Simon (4ème trimestre 2006) qui était resté sorti et, après les textes à lui dédié pat Dominique Viart Maintenant Claude Simon, Kostas Axelos Quelques lignes Claude Simon, Jean-Marie Barnaud L’écriture et la survie. Sur une mélancolie, Pierre Bergounioux Bon dieu !, François Bon D’où vient la rage quand on écrit ?, Yves Bonnefoy En hommage à Claude Simon, Rachid Boudiedra Hommage à Claude Simon, Michel Butor Stèle pour Claude Simon, Mireille Calle-Gruber À un jeune homme; Rafael Conte Un Nobel imperturbable, Michel Deguy Claude Simon aujourd’hui, Assia Diebar Mais comment savoir ?, John Fletcher :a dernière lettre, Jean-Paul Goux Si la beauté, Yves Mabin-Chennevière Claude Simon, Charif Majdalani L’or et la boue, Christian Milovanoff Des nécessités formelles, Giovanela Novelli Une amitié, Benoît Peters Une année avec Claude Simon, Yves Peyre L’invention de la prose. Témoignage et considération, Olivier Rolin Mine de plomb (Les Géorgiques II) et un Cahier de photos, je trouve un texte de Claude Simon Cendres publié en mars 1969 dans la Revue de Paris réédité avec l’autorisation de Mme Réa Simon dont je recopie (trop long, je demande clémence) les deux premières phrases :
« Ce furent d’abord de longues suites de jours chauds qui se traînaient au dehors de l’autre côté des volets fermés et, le soir, lorsqu’on pouvait enfin ouvrir les fenêtres, il regardait le ciel décoloré verdir lentement au-dessus des toits, se faner, évanescent, diaphane, jusqu’à ce que les premières étoiles se missent à briller et, plus tard, c’était la forme géométrique d’une constellation qui se déplaçait insensiblement, lointaine, majestueuse et glacée dans le cadre de la fenêtre, pendant les heures de la nuit, tandis qu’il pensait avec une sorte de désespoir paisible, d’indifférent dégoût, à cette morsure sanglante et pourrie, près de l’épaule, à l’intérieur de son corps étendu.
Plus tard il y eut de calmes ciels nuageux, d’apaisantes pluies qu’il regardait rebondir sur les toits de tuiles, s’égouttant des chéneaux crevés sur les pavés de la cour. »
7 commentaires:
Un peu de Claude Simon ne nuit jamais. ;-)
en effet !
et quelle écriture. Une époque où le Nobel était méritoire.
il l'est toujours me semble-t-il (sauf celui i n'en est pas un vrai et que d&élivre une Banbque libérale pour l'Economie
Et ses phrases si longues ....et belles à en perdre le moment de respirer
presque comme Beckett (sourire) les aime
ah ! les ciels de Brigetoun ! (sourire)
Si mon village avait pu avoir les mêmes aujourd'hui (sourire)²
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