commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, avril 10, 2025

Une cafetière

Avignon m’avait accueillie hier avec la glycine en jeune gloire et un ciel bleu pour jouer avec le vert des feuilles à peine écloses… ce matin il boudait, d’un blanc uni et indéfinissable légèrement teinté sans que cette teinte puisse être nommée, neutre, plutôt aimable, sans intérêt, en accord avec mon juron se transformant en rire quand, pour faire du café, ai attrapé la petite chaudière à sa place près de l’évier, l’ai remplie jusqu’à la limite raisonnable, ai sorti la boite de café du réfrigérateur, y ai plongé une petite cuillère et comme souvent l’ai approchée de la cafetière, m’arrêtant | et ce fut le premier juron rieur | au moment de verser la cuillère au dessus de l’eau…cherchant alors de la main tendue dans sa direction, ou du moins dans la direction où il devait être, le filtre… après une recherche vaine du vide jusqu’à la partie verseuse, puis sur le savon dans sa coupelle et sur l’espace derrière le râtelier de couteaux inutiles, après une quête de plus en plus attentive et étendue les petites injures que je m’adressais se sont transformées en un rire résigné… la sottise que j’avais souvent évitée de justesse durant les près de quinze ans de bons et assez loyaux services de ma cafetière actuelle je l’avais faite et le filtre était resté dans le sac poubelle lequel avait été jeté en partant vendredi matin… 



ai donc changé mon programme et m’en suis allée vers Culinarion devenu ma première urgence où sans hésiter ai montré au vendeur la taille six tasses (en fait un mug) de ce que j’appelle ma cafetière italienne alors que c’est la copie, lisse, fabriquée en France par Cristel, de l’éternelle Adria à facettes…




Toute contente en sortant, pour fêter ça, alors que n’avais besoin de rien, ai traversé les Halles emplies de touristes en anoraks tristes, ressortant avec deux filets de galinette, trois cents grammes de grenailles et cinq topinambours,




et m’en suis revenue flâneuse, munie au surcroit du Canard vers l’antre pour la suite du jour. Voilà.

5 commentaires:

arlette a dit…

Sourire..ai l'impression d'avoir vécu une semblable bévue irrécupérable, quand l'esprit est ailleurs et vagabonde

Brigetoun a dit…

oh je pense ne pas être la seule... mas cette fois l'esprir devait être à Toulon et il ,'y a pas eu de sursaut

Pierre NESTOR a dit…

Cette cafetière italienne (mais dans mon cas la vraie) est ma fidèle compagne des petits matins avec chaque jour ce dilemme : l’ai-je bien serré, ni trop peu, ni trop trop. C’est un bon choix, économe en café, nous les anciens résistons aux capsules, aberration économique et écologique. Bon café et bonne journée à vous.

Brigetoun a dit…

mais les machines rencntrées chez mes soeurs et amies ne sont pas avec capsules ni café moulu mais font tout le boulot à partir des grains et il faut leur donner des ordres assez complexes dès le début

Defrancoisjose a dit…

Dans le même genre de sottise, j'ai balancé mon économe avec les pluches la semaine dernière...Lesquelles pluches ont rejoint le tas de trucs à composter sur le mont communal... Me vl'à bien té.