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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, juillet 15, 2025

15ème juillet – bonne à rien, juste «Laudes des femmes des terres brûlées » Chapelle du Verbe incarné et « en un battement de cils » Chapelle de l'Oratoire

 


Matin courses alimentaires (ce qu'on trouvait dans le quartier) et tentative de retenir une place à la Chapelle des Templiers du Petit Louvre pour « le Barbier de Séville » à 11 heures 45 : il n'y en avait plus, quoique peut-être, mais pas certainement au dernier moment.. ai renoncé

Survol des possibilités avant sieste et choix d'un spectacle à la Chapelle du Verbe Incarné à 18 heures 15 et d'un spectale chez Golovine à 22 heures... Sieste longue et lourde entrecoupée de tours sur internet et instagram

et départ avec près de deux heures d'avance... supposant que Calvet était ouvert pour en profiter pour voir ce qu'y a installé Jean-Michel Othoniel...


Le Musée était bien ouvert et j'ai eu de surcroit la bonne surprise de découvrir que les lectures de France Culture auxquelles j'ai renoncé depuis plusieurs années n'ayant ni les recommandations ni la patience nécessaires et laissaient la place à partir du 15 juillet à cinq lectures RFI (qui depuis plusieurs années sont chassées de lieux en lieux (privatisation) … vais en profiter !



J'ai continué, rencontrant en chemin l'équipe de la Rumba congolaise et plaisantant un moment avec eux, et devant la place des Corps Saints un échafaudage et une compagnie qui joue au théâtre proche de l'actuelle maison de Rosmerta


Arrivée à la Chapelle des Corps Saints ai acheté un billet puis attendu en piapiatant sans prendre du coup d'images des autres compagnies qui faisaient la publicité pour leurs spectacles et la bonne ambiance


Billet donc pour « Laudes des femmes des terres brûlées » présenté le Grand théâre itinérant de Guyane, un texte et une mise en scène d'Odile Pedro-Leal (avec des poèmes de Marie-Célie Agnant), interprété par Laurence Baptiste, Micheline Dieye, Sarah Jean-Baptiste, Jean-Marc Lucret et Odile Pedro-Leal, musique d'Odile Pedro-Leal et musiques traditionnelles de Guyane,

« Femmes mythiques. Quatre soeurs, allégories des quatre points cardinaux. Repères syncrétiques des humanités terrestres, elles régissent l’orientation des civilisations. À quel moment, leur pouvoir leur a-t-il échappé ?

En ces temps, elles interrogent la Déesse-Mère, le Monde, leurs Chimères, comme les enfants d’une mère absente, au soir de leur vie… Ce sera le jugement des morts, rite des peuples marrons de Guyane, pour la mère silencieuse.

Comme des Reines-Mages, les soeurs se retrouvent au mitan de la nuit pour le jugement profane… Les comptes sont faits depuis la promesse de toutes les amours au Jardin d’Eldorado jusqu’aux enfers terrestres du quotidien des femmes, des mondes déplacés, des mondes disparus : Le Nouveau Monde ! L’enfant abandonné des Dieux… ?

« Femmes premières, c’est vers notre mère que nous cheminons, jusqu’au bord du monde. Ici, commence nos comptes et tout ce qui doit peser sur son coeur au jugement des morts et par la plume de Nephtys. Je vous le dis, mes soeurs… Si elle nous a aimé, un jour, la plume penchera… Oui, Mère, par ce jour et par cette nuit profanes, nous allons te juger… Répondez à mon chant, mes sœurs ! Pour vous guider jusqu’à moi, le vent vous le portera…». Odile Pedro Leal

Un peu de grandiloquence en situation, des phrases qui viennent fpuetter ou approfondir... les femmes mais aussi le colonialisme, le racisme, les sociétés... le plaisir azussi de la musique qui vient de la différence des timbres comme un bouquet.



M'en suis allée ensuite vers le Théâtre Golovine pour m'injurier en le trouvant fermé, une affiche sur la porte rappelant qu'il faut relâche tous les lundis (porte que dans mon dépit je n'ai pas photographiée !)


Me suis rabattue vers l'antre en passant par la rue Saint Agricol, hésitant entre les deux spectacles proposés par les salles à 19 heures 45 mais continuant d'abord par curiosité de voir ce que la Factory propose dans la cour du Collège Vernet (des spectacles de clowns dont le dernier était en cours) et repérant au passage qu'un spectacle « en un battement de cils » avait lieu dans la chapelle de l'Oratoire à 20 heures 20 que la curiosité m'a poussée à choisir


spectacle de Cécile Papillon (texte et danse) accompagnée (j'ai aimé son mélange bande et instruments) par Julien Lebon

« D'après les textes de Christiane Singer

Un dialogue intimiste qui explore la rencontre avec l'autre et les forces opposées dans la relation amoureuse.
Entre interprétation, danse et accompagnement musical aux sonorités orientales,
« En un battement de cils » évoque l'instant fulgurant, à l'orée du basculement, où chacun.e pressent l’intensité et la démesure de l’amour.
Qu'est-ce qui unit deux êtres ? Qu'est-ce qui se joue dans le pari de l'engagement, devant l'avenir incertain ?
La parole de Christiane Singer nous reconnecte au sacré de la vie, à la profondeur de l’âme, et nous éclaire de son souffle lumineux »

Danse qui se veut siolente et presque échevelée un peu entravée par les conveances si on la compare à celle des actrices du Verbe incarné, les deux spectacles différant de façon assez savoureuse.

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