Suis partie matin, m'ayant fait le plaisir d'une ancienne robe quasi élégante, dadame, propre et repassée vers la cour de Calvet
« Depuis la fenêtre de son appartement, une femme, Makeda, regarde une autre femme de l’autre côté de la rue. Elle scrute son visage. Il ne bouge pas. Elle s’imagine, lui imagine une vie. C’est un monde horrible, où ses peurs et ses cauchemars se confondent, la piégeant dans une fusion étrange avec ce visage qui pourrait bien être le reflet d’elle-même, de ses angoisses profondes et du futur incertain de l’enfant qu’elle porte. »
lecture dirigée par Jean-Paule Delore, avec Lindiwe Matshikizia comme lectrice et Rodriguez Vingama et Alexandre Mazyze come musiciens
Israël Nzila est un auteur congolais vivant et travaillant à Lubumbashi. Ses textes portent essentiellement sur l'espace l la manière dont l'espace influence les destins des personnes qui y vivent. Il publie son premier texte de théâtre « Objection ! Votre Honneur ! » aux éditions Calures en 2023
Et oui, comme le disait le présentateur par une langue hésitante, fusant brusquement, par des mots décomposés, entrecoupés, nous est transmise l'horreur indicible qu'a subie la femme observée ou qu'imagine, regardant cette femme, la jeune voisine.
Retour avec quelques achats utiles et une forte, comique, désagréable sottise mienne, voulant acheter un petit brumisateur m'a main a pris ne sais comment un flacon de taille moyenne de produt solaire et dabs la rue me maudissant pour cette erreur de taille me suis aspergée avec l'énergie nécessaire pour me rafraichir aec ce produit bien épais et il m'a fallut six des serviettes qu'avait également achetées à Monoprix pour, conseillée par des passants, tout éliminer y compris un gros paquet sur ma nuque... quant à la robe !
Rentrée dans l'antre, bagarre avec l'enregistrement, les caprices de mon ordinateur, Facebook, Instagram, l'album google du festival... Grosse sieste en plusieurs épisodes et constat, avant même de recommencer bagarre avec ordinateur et la reyrouvaille des photos enregistrées qu'il est trop tard pour aller voir tout ce que j'avais prévue... un peu découragée, me dis que je devrais vive tranquillement mon festival, avec photos pour l'album et notes manuscrites sur un carnet.
Ceci dit, départ un peu avant 21 heures avec un arrêt cocktail de fruits (à cause de l'heure et pour éviter l'alcool) au Cid, sur mon chemin vers la Chapelle du verbe incarné
où j'allais voir un spectacle de Laurence Joseph (le dernier du jour) intitulé « Je ne suis pas les autres, just me » écrit et mis en scène par elle,
« Laurence Joseph revient avec son nouveau spectacle Je ne suis pas les autres, just me, un one woman show dans lequel la comédienne nous fait part de son désir de devenir chanteuse – n’en déplaise aux autres qui sont ses acolytes personnages -, qui eux ne veulent pas qu’elle arrête le théâtre… car ils n’existeront plus. Une commedia dell’arte à la sauce antillaise pimentée.
Un spectacle original et hilarant mêlant sketch et stand up où la jeune femme traite de la diversité dans tout sa splendeur, le rôle des femmes noires dans le divertissement et les sujets brûlants de société comme le réchauffement climatique ou la politique tout en incarnant plusieurs personnages, changeant de voix, d’apparence et nous proposant ses ressentis en chanson… »
« Laurence Joseph, véritable phénomène originaire de la Guadeloupe est une comédienne aux multiples casquettes. Véritable caméléon elle est est connue grâce au Duo Domino un couple mixte composé d’une antillaise et un breton. Avec plus 400 épisodes tv et une tournée de 500 dates, ce duo qui a joué à guichet fermé à l’Olympia et eu les trophées Petits Molières en 2017, ce qui lui permet d’être reconnue également dans l’hexagone. Elle enchaîne avec son spectacle solo « ça va décoiffer » avec lequel elle gagne le prix de l’humour à Avignon. Elle joue ensuite son spectacle « Surtout ne change pas » notamment en Suisse en Turquie et aux Antilles. »
Une belle voix chaude (pour la partie chantée) une présence sensuelle, de vrais rires... pour moi juste un peu trop long peut-être (en rebondissant d'incarnation en incarnation : les acolytes) et, mais ça c'est vraiment très Brigetounien : j'ai beaucoup de mal à ne pas être en recul lorsqu'on me demande de frapper dans les mains et chanter...
retour dans un Avignon presque totalement endormi.
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