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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, juillet 27, 2025

27ème de juillet – « Le problème lapin » au Théâtre des Halles et beaucoup trop de photos de deux expositions chez Vilar

Matin où j'ai vaqué presque correctement avec deux sottises à la clé. J'avais renoncé à faire quelque chose hors de l'antre le matin avant le spectacle pour lequel j'avais un billet, un des deux (pas celui que j'avais choisi d'emblée parce qu'il était complet) à 14 heures, horaire incommode compte tenu des exigences de carcasse et comme cela me laissait une longue matinée devant moi ai tournicoté jusqu'à me rendre comte que n'avais plus le temps de tirer rapidement, sans vrai cuisine, un repas de ce que j'avais et que zut le temps qui me restait était trop bref pour déjeuner dehors... ai pensé que trouverai quelque chsose sur place et m'en suis allée me rendant compte au bout d'un quart d'heure de marche que je n'avais ni mouchoir ni, plus grave, d'appareil photo et d'argent liquide (nécessaire pour la buvette installée dans le jardin de Sainte Claire... Suis revenue, repartie avec le nécessaire et arrivée dix minutes avant l'ouverture de la salle du chapitre (en fait c'était un peu plus) juste le temps de boire très vite un café frappé...


Le spectacle en question intitulé « Le problème lapin », est conçu et interprété par Frédéric Ferrer avec la complicité d'Hélène Schwartz pour mener l'enquête et penser lapin selon le programme du site du théâtre d'où viennent aussi la photo de Vincent Beaume qui a servi à l'affiche et la présentation ci-desous


« Où comment le lapin pose des questions vraiment très intéressantes pour comprendre un tas de choses du monde d’aujourd’hui.

Du clapier à l’élevage industriel, de celui envoyé dans l’espace en 1959 par les Russes aux victimes du tueur en série des côtes d’Armor, des peluches qui posent joyeusement sue les lits de nos enfants à celles que nous finirons par manger et boire au fur et à mesure qu’il pleut du plastique, les lapins ne cessent d’interroger les limites de notre monde. Parés de nombreux maux, ils seraient devenus l’un des signes de la mauvaise santé planétaire, le marqueur des processus d’appauvrissement et d’extinction du vivant et in fine d’eux-mêmes ? Mais les lapins sont-ils vraiment aussi crétins ? La question est évidemment essentielle. »

et le ton sentencieux avec lequel le conférencier et chercheur (Frédéric Ferrer) expose ses recherches sur « le problème lapin » devant Hélène Schwartz muette est comique, comique qui se trouve renforcé assez rapidement quand elle comence à intervenir jusqu'à prendre rapidement le dessus avec des réflexions qui immanquablement deviennent d'un prosaïsme réjouissant.. Un bon moment.


M'en suis allée vers la Maison de Jean Villar et les expositions qui s'y tiennent, regrettant de ne plus trouver trace d'une exposition dont il me semblait avoir l'annonce... et me suis rendu compte que mon estomac criait le vide... ne trouvais rien de comestible, me suis contentée d'un petit caramel dur et très collant à la fois trpuvé au bureau de tabac que j'ai maché avec application pendant la première des expstions (bon... tant pis vais vous infliger après en avoir jeté beaucoup, surtout pour la seconde, l'expsition phare d'ailleurs payante (presque pour la forme) une fultitude d'images prises comme pouvais sans grande explication (n'avais rien por noter et les indications étaient souvent difficiles à lire et photographier)


La première et petite exposition qui se tient dans le couloir en sous-sol conduisant au jardin et que j'avais entrevue en passant est intitulée « Jean-Michel Ribes, un pas de coté » présente une sélection de carnets, manuscrits inédits, dessins, photographies, affiches, maquettes originales de décors et de costumes, partie du dépôt des archives du Théâtre du Rond-Point pour les années où Jean-Michel Ribes le dirigeait (2002-2022) et de ses archives personnelles, recueilli par la Bibliothèque de France laquelle a une antenne au second étage la Maison Jean Vilar. Je recopie sur le petit livret regroupant les actvités de la Maison de Vilar pendant (ou après pour les expositions) le Festival.

« Auteur dramatique, metteur en scène et cinéaste, Jean-Michel Ribes, revendique la fantaisie subversive et l'imaginaire, poursuivant un parcours créatif libre, à la frontière des genres. Proche des artistes Roland Topor et Gérard Garouste, d'hommes de théâtre comme Jean-Claude Grumberg ou Jérôme Savary, accompagné par de nombreux acteurs parmi lesquels Jean-Pierre Bacri, Philippe Khorsand, Jacques Villeret, il a écrit une vingtaine de pièces deouis Les Fraises musclées (1970) jusqu'à J'habite ici (2021). Il est présent au Festival d'Avignon dès 1975, où il met en scène Dieu le veut un spectacle musical fustigeant les croisades... »


carnet de dessin de Jean-Michel Ribes (2010)


Zut j'ai effacé tout mon texte, que j'avais terminé, je reprends...


En discutant avec la jeune femme qui gardait l'exposition j'ai fait allusion à ma faim et elle m'a suggéré le kiosque installé au fond de la cour après l'affichage des jeunes volontaires de Rosmerta ayant participé à un défilé dans le jardin de Mons en septembre 2024.. Comme il n'y avait plus que cela ai bu un grand verre d'une soupe glacée de courgettes, agréable, qui m'a rassasiée un moment, juste le temps d'attaquer la grande exposiion permanente, « Les clés du Festival, l'Aventure du Festival d'Avignon des origines à nos jours »


Et là je vais vous demander de me pardonner, ou de glisser vivement jusqu'à la fin des images rescapées, sans grand sens ni explication, que j'ai gardé pour la mémoire et pour rêver et su je pose sous le texte qui les présente et que je recopie :

« Au fil d’une scénographie immersive réunissant près de mille documents et archives de la Maison Jean Vilar et des collections de la Bibliothèque nationale de France — photographies, films, enregistrements sonores, affiches, programmes, notes et correspondances inédites, décors emblématiques, dessins originaux, maquettes et costumes de légende — la première exposition permanente de la Maison Jean Vilar invite à vivre l’aventure du Festival d’Avignon. Les clés du Festival dévoilera l’histoire du Festival de 1947 à nos jours en traversant ses grands fondamentaux : le festival des origines, un festival d’artistes et de création, un festival et son public, un festival miroir du Monde, Avignon Ville festival, le Festival Off, la fabrique du Festival.

Le premier étage de la Maison Jean Vilar (soit au total une surface de 350 m²), sera jalonné de pièces iconiques, de témoignages marquants, de sources renouvelées, d’histoires artistiques et humaines rapportées.

Cette exposition immergera le spectateur dans les créations qui ont fait les grandes heures du Festival : du Prince de Hombourg de Jean Vilar au Mahabharata de Peter Brook, de Thyeste de Thomas Jolly à Saïgon de Caroline Guiela Nguyen ou encore les créations de Thomas Ostermeier, Anne Teresa De Keersmaeker, Rébecca Chaillon et d’Angélica Liddell.

Avec au cœur du projet : le public — novice ou initié, touristes ou festivaliers — saisi par la force vibrante d’une utopie bien réelle, d’un patrimoine toujours vivant.

En confiant ainsi à un large public “les clés du Festival”, cette exposition entend prolonger le geste fondateur de Jean Vilar et du Théâtre Populaire : pour toutes et pour tous. »


et voilà... en espérant que l'une ou l'autre si vous les avez survolées aura retenu votre attention (moi j'ai galéré pour les poser ici, rire)

2 commentaires:

arlette a dit…

Oh combien cet historique du festival doit être intéressant reflet du temps en accéléré et peut-être un peu dégradé...

Brigetoun a dit…

ce qui est dégradé c'est mon rendu de ces expositions, ma machine sans parler de moi (sourire) - merci Arlette pour ton passage