Matin ménage presque correct, changement draps, les déposer dans le nouveau sac avec le reste de ce qui était prêt dans le sac souple (je découvre après l’expérience du jour qu’il ne conviendra pas pour ces charrois de linge et je le garderai pour les courses, pour cela il sera parfait) et un tour aux remparts pour jeter un sac à ordures avant que ne devienne trop pesant.
Déjeuner un peu bricolé avec ce que j’ai, petit tour internet en me reprochant mon égocentrisme… je me suis enfoncée, crevée par ce peu, dans une sieste longue et délicieuse l’âme en paix puisque internet consulté me confirmait que le blanchisseur/teinturier était ouvert selon son horaire habituel… nouvelle vérification et confirmation avant d’entreprendre la descente périlleuse et le charroi trop lourd (je n’avais qu’à ne pas se laisser par flemme les draps et quelques vêtements… en attenant un charroi futur réservé aux autres vêtures) s’entasser,
et ma découverte dépitée du fait que la boutique ferme résolument à 16 heures, du moins jusqu’au 18 août si j’ai bien compris l’avis affiché sur sa porte… j’ai hésité à confier ma charge jusqu’à demain matin aux Délices du Lubéron qui sont proches de la boutique et chez lesquels je compte refaire ma provision de confitures bien aimées, mais je n’ai pas osé le faire
et je suis rentrée vers l’antre rencontrant des gougnafiers mais aussi des sourires et une famille de bons samaritains qui ne voulait admettre que mon problème était surtout de hisser la charge jusqu’à l’antre ce que j’ai fait en six voyages avant de re-disposer le tout dans le sac souple et de m’installer avec un thé et des petits spécules à déguster en musique et de me rencogner égoïstement (plus ou moins).
Au surplus je vais continuer, tant pis, à encombrer internet puisqu’il existe, même si cela revient à m’en servir comme dépotoir de mes élucubrations et pulsions/photos.
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