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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, septembre 06, 2025

Reprise vaille que vaille

 


Après avoir cherché meilleur organisation, annulée, reprise,  réfléchie, modifiée, m’en suis allée vers la blanchisserie/teinturerie offrant le spectacle des femmes sans domicile qui transportent leur vie avec elles (enfin presque), trainant ma valise vide qui n’admettait pas les draps mal pliées et en bandoulière le vieux sac multicolore de Monoprix très usé et déformé qui me sert d’ordinaire pour ces charrois d’où dépassaient deux draps très mal pliés je l’avoue et un petit blouson ouaté. Un moment assez joyeux dans la boutique, ai récupéré huit draps qui avec l’aide d’une aimable cliente ont trouvé place dans la valise avec le sac moche et installé sur mon épaule un plastique enfermant sur leurs cintres trois robes et un pantalon… au retour juste un petit conflit quand j’ai forcé une manouche qui fait partie de mes habituées et habitués à se lever pour venir à moi prendre livraison des pièces à elle destinées (finalement elle m’a fait la grâce de me dire que ce n’était pas grave)… rangé le tout et constaté en préparant le déjeuner que comme hier soir suis presque arrivée à absorber (d’où 35 kilos 600, un mieux) que zut j’avais perdu ma canne ou plutôt que j’avais du l’oublier dans la boutique.



Après la lourde sieste qui devient une habitude (mes jours raccourcissent) je suis partie, préférant passer par la pharmacie Grégoire qui était presque sur mon chemin parce que j’avais repéré qu’ils vendaient des cannes équipées d’une dragonne |j’en bricole d’ordinaire avec rubans (bof) ou lacet (mieux) pour me permettre d’avoir mains libres pour les photos |… Curieusement, moi qui souvent marche avec ma canne sous le bras, ne la prenant en main que si nécessaire et qui le matin ai circulé sans m’apercevoir de son absence (grâce à la valise) j’avais, idiotement impressionnée par son absence, la démarche d’un marin sur un quai par gros temps, alcoolisé ou non… j’ai longtemps hésité, j’ai choisi| pas certaine d’avoir eu raison mais c’est mon choix |une noire à la poignée noire conçue par un moderniste et tout sauf ergonomique, qui m’avais séduite par une guirlande de petites fleurs dégringolant malheureusement sur la face arrière (ce serait mieux devant pour tenir d’excuser ma sale gueule) que j’ai réglée, facilement, un peu trop haute (à l’usage je voudrais la raccourcir mais je n’y arrive pas vraiment… je vais la leur soumettre demain si je retourne vers le marché des Carmes et la rue Carreterie pour les photos de fleurs)… 



Pour ce soir ai pris ce chemin, ai continué la rue Carreterie après la place des Carmes jusqu’à la galerie des Augustins dont j’avais découvert l’existence au détour d’internet. Des gens charmants, des échanges sur tout y compris nos cannes.  Ils ont un peu de tout, fiers d’une petite statuette fourmillante chinoise en pierre de savon dont j’ai massacré la photo (par contre j’aime celle photographiée dont j’ignore tout), j’ai pris sur impulsions un peu n’importe quoi (peu parce que nous parlions et entre autres abstentions aucune des majoliques florentines pour lesquelles avons un goût commun)



Retour pour le plaisir par la rue de la Croix, la rue du Gal, la rue de la Banasterie, la rue du Vice Légat, la rue Peyrolerie, la rue Molière, la rue Racine, la rue Saint Etienne, l’antre où j’ai entrepris la production de fautes d’orthographe ou de frappe en grand (j’espère qu’il n’en subsiste pas)

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